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Top 10 du laxisme judiciaire en faveur de l’extrême gauche en 2025

24/12/2025

L’année 2025 touche à sa fin et L’Observatoire n’aura cessé, toute l’année, d’informer ses lecteurs sur les violences de l’extrême gauche. Si la majorité des violences et des méfaits demeurent impunis, il arrive parfois, Ô miracle, que les militants d’extrême gauche soient identifiés, interpellés et jugés. Toutefois, bien souvent, la condamnation est inexistante ou anecdotique. En guise de cadeau de Noël, découvrez le top 10 du laxisme judiciaire en faveur de l’extrême gauche en 2025.

10 – REIMS : ILS TAGUENT LE CENTRE-VILLE ET NE PRENNENT QU’UN RAPPEL À LA LOI

Ils taguent le centre-ville de Reims, s’en prennent à des propriétés privées, diffusent des messages d’extrême gauche tels que « Bloquons tout » ou « Taxons LVMH »... Les inscriptions peu esthétiques sont par ailleurs lues par les milliers de participants du Reims Champagne Run qui parcourent les rues au milieu de ce mois d’octobre... Rien n’y fait, les deux antifas, un homme de 33 ans et une femme de 50 ans, sont interpellés et placés en garde à vue mais libérés... avec un simple rappel à la loi. L’affaire est classée sans suite, comme si elle n’existait pas.

9 - LAVAL, 8 MOIS DE SURSIS POUR AVOIR FRAPPÉ UN INCONNU

En juin, à Laval, des militants d’extrême gauche ont agressé un jeune homme de 18 ans devant la gare de Laval par des antifas car... il portait un t-shirt du porte-avions Charles de Gaulle. Selon les deux génies, Sacha Potier et Sacha Guillou-Laïch, un tel t-shirt ne pouvait que prouver l'idéologie fasciste de la victime.

Les antifas ont été maîtrisés par des passants mais ont eu le temps d’asséner plusieurs coups de poing à leur cible, qui n’a pas dû comprendre ce qui lui arrivait.

Après avoir reconnu les violences en garde à vue, les deux agresseurs ont été jugés sous la forme d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). L’audience, qui avait lieu le 31 octobre, est restée confidentielle comme la procédure l’oblige. Aucun média ne s’est intéressé à la sanction des deux antifas, qui s’en sortent sans aucune condamnation médiatique et donc sociale mais plus encore, selon nos informations, le parquet a proposé huit mois de sursis et un stage de citoyenneté. Cela signifie que leur vie ne changera pas. En France, il est donc possible de distribuer des droites à un jeune inconnu pour se faire plaisir sans vraiment en payer les conséquences.

8 – PARIS : 63 ARRESTATIONS, UNE SEULE CONDAMNATION

De 63 antifas interpellés à un seul condamné, c’est l’exploit de l’affaire de l’attaque de la dédicace des auteurs de Transmania. Le 5 octobre 2024, soixante-trois antifas, dont certains étaient armés, avaient été appréhendés par les forces de l’ordre alors qu’ils prenaient la direction du lieu de la dédicace organisée par les éditions Magnus et à laquelle les auteurs de l’ouvrage Transmania, Dora Moutot et Marguerite Stern, participaient. Aucune violence n'avait eu lieu grâce à l’intervention rapide de la police, mais les intentions violentes des antifas avaient été revendiquées sur le site Paris-luttes.info.

La grande majorité des antifas avait été libérée après quelques heures de garde à vue, pour vice de procédure ou tout simplement car l'infraction était insuffisamment caractérisée.

Finalement, deux personnes seulement ont été jugées pour cette affaire le 25 novembre 2024, notamment pour « attroupement », « groupement formé en vue de la préparation de violences », « refus de signalétique » et « violence sur personne dépositaire de l'autorité publique » pour l'une d'elle. Un antifa a été relaxé (même pour le refus de signalétique !) tandis que le second, qui avait été placé en détention provisoire, a été condamné à huit mois de prison avec sursis et à 1 100 euros de dommages et intérêts pour « violence sur personne dépositaire de l’autorité publique », tandis qu’il a été relaxé pour les autres chefs, même pour le refus de signalétique ! Autrement dit, si cet antifa n’avait pas violenté un policier, il aurait été relaxé. Ainsi, aucun antifa n’a été condamné pour sa volonté d’attaquer une séance de dédicace. Rien qui puisse les dissuader de recommencer, donc.

7 - AGRESSION DE JULIEN MASSON À RENNES

Le 30 mai 2024, l’antifa Romain Fargeaud croise Julien Masson, le porte-parole du Rassemblement national à Rennes, en train de tracter sur le marché de Jeanne d’Arc. Naturellement, il l’insulte, lui crache dessus, l’agresse et lui inflige tout de même 15 jours d’ITT. Romain Fargeaud est identifié, poursuivi, jugé et, en janvier 2025, condamné à... un stage de citoyenneté ! Même une petite tape sur les doigts aurait été plus sévère.

Romain Fargeaud.

6 - SIX MOIS DE SURSIS POUR DEUX MILITANTS DE LA JEUNE GARDE LYON QUI AVAIENT LYNCHÉ UN JEUNE HOMME

Le 19 avril 2024, Arnaud Monteiro et Alexandre Lélé, deux militants de la Jeune Garde Lyon, ont lynché un sympathisant du RN qui sortait du métro et dérobé son téléphone portable. Après avoir tenté d’inventer une histoire qui ne tenait pas debout, les deux antifas ont reconnu les violences. Jugés en CRPC le 11 septembre, ils ont été condamnés à six mois de prison avec sursis.

Arnaud Monteiro à gauche, Alexandre Lélé à droite.

Le caractère politique l'agression n'a pas été retenu, ce qui réduit la gravité de leur condamnation en ôtant une circonstance aggravante. Plus encore, la justice leur a fait un sacré cadeau : la condamnation ne figurera pas dans le bulletin n°2 de leur casier judiciaire, ce qui signifie que lorsqu'un employeur leur demandera un extrait de casier judiciaire, celui-ci sera vide. Pourquoi un tel privilège ? Les deux prévenus ont exprimé leur désir de travailler dans la fonction publique. Arnaud Monteiro, ancien élève à l'ENS Lyon, a déjà travaillé en tant que professeur d'histoire. Il souhaite désormais devenir CPE. Alexandre Lélé, pour sa part, souhaite se mettre au service de l'écologie en travaillant à l'Agence de la transition écologique, l'ADEME.

Arnaud Monteiro est pourtant un habitué des agressions. Le 3 octobre 2023, à Lyon, il avait agressé un militant de Génération Zemmour. Traitement royal pour la Jeune Garde.

5 - NATHAN COLIN-ARONOVICZ, UN MOIS DE SURSIS POUR AVOIR AGRESSÉ DES FEMMES ET DES JOURNALISTES

Avec le top 5, les choses sérieuses commencent. Si vous agressez des femmes et des journalistes, pensez-vous vous en sortir avec un mois de prison avec sursis ? Non. C’est pourtant la condamnation prononcée à l’encontre de Nathan Colin-Aronovicz. Le 27 mai, ce militant d’extrême gauche avait agressé des militantes du Collectif Némésis qui avaient pacifiquement contre-manifesté à l’occasion d’une manifestation contre les obligations de quitter le territoire français (OQTF). Il en avait profité pour donner des coups aux journalistes de Valeurs Actuelles qui couvraient l’action des militantes.

Le parquet avait requis une peine de dix mois d’emprisonnement avec sursis et une interdiction de se rendre en manifestation pour deux ans, soulignant la gravité des faits. Cependant, le tribunal a opté pour une peine bien plus légère. Malgré qu’il soit reconnu coupable de « violences volontaires ayant causé une ITT inférieure à 8 jours » et de « violences volontaires n’ayant entraîné aucune ITT », Nathan Colin-Aronovicz a été condamné à un mois de prison avec sursis et relaxé pour ses violences sur Anaïs, une militante du Collectif Némésis.

Celui qui se définit comme « petit-fils d’un juif roumain rescapé de la Shoah » a déclaré devant le tribunal être doctorant depuis près de dix ans à Assas. Une longévité hors du commun qu’il explique par « un trouble de l’attention diagnostiqué cette année » qui l’empêcherait de finir sa thèse. Selon nos informations, Nathan Colin-Aronovicz est en réalité bien plus militant d’extrême gauche que doctorant. Il aurait été renvoyé cette année par son directeur, le professeur Sébastien Touzé, au motif qu’il n'a rien produit en plus de dix ans et s'est discrédité auprès de l'ensemble des équipes scientifiques. Il vit désormais au RSA.

4 - LES SQATTEURS ANARCHISTES RESSORTENT LIBRES

Le saviez-vous ? Vous pouvez squatter en toute impunité. Le 14 avril, à Toulouse, huit militants d’extrême gauche ont entrepris de coloniser un pavillon. Les huit anarchistes avaient préparé leur action, apportant notamment des matelas afin de s’installer durablement dans le logement qu’ils comptaient occuper. Plus encore, le nom sur la boite à lettres avait été modifié et une nouvelle chaîne avait supplanté celle du propriétaire sur le portail.

Malgré tout, la police, alertée par l’alarme du logement, a pu arrêter les huit individus, parmi lesquels Fiona Zemihi, avocate spécialisée en droit des étrangers dont le cabinet est situé rue de Bayard à Toulouse.

Placés en garde à vue, les militants ont pendant un temps refusé de décliner leur identité, ce qui est pourtant obligatoire, et ont tous refusé de se soumettre au prélèvement de leur ADN et de leurs empreintes digitales, afin de ne pas livrer de preuves aux enquêteurs. En attente de leur procès en comparution immédiate, qui s’est déroulé le 18 avril, les militants d’extrême gauche ont été placés en détention provisoire à la prison de Seysses (sauf Réjane Parmentier). Ils risquaient alors un an de prison et 15 000 euros d’amende.

Restant aussi silencieux qu’en garde à vue, malgré les interpellations réalisées au domicile squatté, malgré les profils déjà connus pour leur militantisme d’extrême gauche, malgré le refus de se soumettre au relevé ADN, les militants d’extrême gauche ont été condamné à... mille euros d’amende avec sursis ! C’est-à-dire à rien.

3 - LA JUSTICE FRANÇAISE REFUSE D’EXTRADER GINO EN HONGRIE

Rexhino Abazaj, alias « Gino », un militant antifasciste albanais « réfugié » à Paris, a récemment fait parler de lui une nouvelle fois. En effet, il a été interpellé et incarcéré avant une possible extradition en Allemagne. Son arrestation est bien tardive et pour cause, la justice avait refusé son extradition vers la Hongrie en avril dernier. Il était donc libre jusqu’à que l’Allemagne n’émette un mandat d’arrêt.

Pourquoi un tel acharnement à l’encontre de ce pauvre antifa protégé bec et ongles par les députés de La France insoumise ? Gino est accusé d'avoir, dans le centre de Budapest, en février 2023, attaqué au marteau des personnes qu'il soupçonnait être nationalistes. Quatre attaques similaires avaient alors été recensées en une seule journée : un groupe d'antifas s'attaquait en effet à des personnes isolées avant de les laisser pour mortes. Des marteaux étaient notamment utilisés.

La photo de la tête d’une victime, qui a beaucoup circulé sur les réseaux, fait froid dans le dos. Malgré les vidéos, malgré les victimes, malgré les demandes d’extradition de la Hongrie afin de juger Gino, qui risquait jusqu’à vingt-quatre ans de prison, la justice française avait décidé de ne pas l’extrader car... elle n’était pas certaine que la justice hongroise garantirait les droits de l’homme ! En somme, la justice a préféré défendre un antifa accusé de violences plutôt que de coopérer avec les autorités hongroises pour le juger, et cela au nom de la préservation des droits humains. Le raisonnement est acrobatique mais il est bien réel.

2 - RENNES : RELAXE POUR LE LYNCHAGE

Entrons dans le top 2. Désormais, les affaires concernent des agressions ultraviolentes. Celle-ci s’est déroulée à Rennes, le 27 février, devant la faculté de droit. Deux étudiants en droit affiliés au Rassemblement national attendaient leur prochain cours devant la faculté lorsqu’une manifestation d’extrême gauche contre l’austérité à l’université Rennes 2 déboula. Les deux étudiants, bloqués, avaient été reconnus puis lynchés par une dizaine d’antifas.

Ils attaquent en meute et durant plusieurs secondes, tous les coups sont permis afin de réaliser le plus de dégâts sur la cible. Sept antifas sont arrêtés dans la foulée grâce au drone qui a filmé la scène. Ils sont jugés le 24 avril et... relaxés ! En effet, les juges ont considéré que finalement, le drone n’avait pas le droit de filmer car il était en dehors du périmètre prédéfini par la préfecture. Pourtant, le drone filmait dans le cadre d’une situation de flagrance étant donné qu’il suivait les antifas depuis la faculté d’économie, laquelle avait également subi des dégradations. Mais les juges en ont décidé autrement. Voilà comment des antifas violents, voilà comment le voleur des affaires victimes, voilà comment celui qui était interdit de manifester ont été relaxés. N’est-ce pas magnifique ?

L’Observatoire a réalisé une grande enquête sur cette affaire et publié des informations exclusives sur le profil des antifas jugés.

1 - AGRESSION GÉNÉRALE, RELAXE GÉNÉRALE À ALBI

Cette dernière affaire serait hilarante si elle n’était pas dramatique. Le 25 avril dernier, à Albi, deux identitaires du mouvement Patria Albiges ont été agressés par une dizaine d’antifas de l’AFA Tolosa. Lynchés par une dizaine de militants d’extrême gauche assoiffés de sang, le bilan est lourd pour les deux victimes : un identitaire est lynché à plusieurs reprises au sol et, en plus de nombreux hématomes sur tout le corps, il souffre d’une entorse à la cheville avec traumatisme crânien, tandis que l'autre verra son arcade être ouverte par un coup de poing américain, ce qui lui vaudra huit points de suture et un traumatisme crânien également. Les antifas, pour leur part, repartent directement à Toulouse après le lynchage.

Alors qu'une dizaine d'antifas a participé à l'agression ultraviolente, seuls trois ont été jugés ! Il s’agit de Léo CRÉTIN, Lucas SIMON et Hugo FELZINES.

Il n’y a aucun doute concernant leur implication dans l’agression étant donné qu’ils ont utilisé leur carte bancaire dans le bar où a eu lieu l'agression, que le gérant dudit bar avait identifié le groupe antifa, que leur téléphone a confirmé leur présence, que de la propagande antifa a été retrouvée à leur domicile, que deux des trois accusés ont été formellement reconnus par les deux identitaires... Mais ils ont tout de même été relaxés, alors que le parquet n’avait requis que six mois de prison avec sursis, c’est-à-dire rien qui puisse réellement bouleverser la vie des antifas. Les juges estiment qu’en l’absence de vidéos, il est impossible de déterminer qui a réellement porté les coups !

Ainsi, vous savez désormais que si vous n’êtes pas filmés, vous pouvez savater le premier quidam que vous croiserez. À moins que vous ne soyez antifa, bien évidemment.

L’Observatoire a également réalisé une enquête bien détaillée concernant cette agression.

Il y a tellement d’autres affaires dont personne n’a jamais entendu parler ou qui n’ont pas été élucidées, des agressions comme des destructions. L'extrême gauche s'en sort bien.

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