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Reims : deux militants d’extrême gauche taguent le centre-ville, ils ne prennent qu’un rappel à loi

16/10/2025

Dimanche, à Reims, un couple de militants d’extrême gauche a entrepris de recouvrir le centre-ville de tags, notamment dans la rue Coquebert et la rue de Savoye. Les tags ne se démarquent pas par leur beauté mais par leur taille : certains mesurent jusqu’à six mètres de long.

Les tags visent principalement le maire de la ville, Arnaud Robinet (Horizons) et l’accusent de proximité avec le Rassemblement National. D’autres inscriptions véhiculent les thèmes habituels de l’extrême gauche, à l’image de « Bloquons tout » ou « Taxons LVMH ». Les messages, affichés principalement sur les murs de propriétés privées, ont été lus par des milliers de personnes. En effet, une épreuve de course à pied, le Reims Champagne Run, se déroulait le matin même et passait dans les deux rues ciblées par le couple.

L’homme, âgé de 33 ans, et la femme, âgée de 50 ans, ont été interpellés peu de temps après avoir commis leurs méfaits. Placés en garde à vue, les antifas ont reconnu les faits. Présentés au parquet lundi, ils ont finalement été libérés avec un simple rappel à la loi. L’affaire est classée sans suite.

Si les militants d’extrême gauche peuvent dégrader des propriétés privées et diffamer un maire en toute tranquillité, ce n’est pas le cas de tous les militants politiques. En mars 2023, trois militants du mouvement identitaire albigeois Patria Albiges ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis car ils avaient installé des panneaux sur les grilles d’un parc sur lesquels il était inscrit « Parc fermé - Raison de fermeture : risque élevé de se faire poignarder - Protégeons nos familles de l’immigration », en référence à l’attaque au couteau d’Annecy.

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