L’observatoire des violences POLITIQUES
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Le militant d’extrême gauche Nathan Colin agresse des militantes de Némésis et des journalistes de VA+, il est condamné à un mois de prison avec sursis

11/8/2025

Le 8 août 2025, le tribunal correctionnel de Paris a condamné le militant d’extrême gauche Nathan Colin, dont le nom avait été dévoilé par L’Observatoire, à un mois de prison avec sursis pour des violences commises le 27 mai 2025 à Paris. Il a été reconnu coupable de « violences volontaires ayant causé une ITT inférieure à 8 jours » et de « violences volontaires n’ayant entraîné aucune ITT », infligées à deux journalistes de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles lors d’une manifestation. Nathan Colin a également été condamné à verser mille euros de dommages et intérêts au journaliste blessé à la main et cinq cents euros à celui ayant reçu un coup de poing au visage.

Cependant, le tribunal a relaxé Nathan Colin pour les violences commises à l’encontre d’Anaïs, une militante du Collectif Némésis qui avait pacifiquement contre-manifestée contre une manifestation contre les obligations de quitter le territoire français (OQTF) à laquelle Nathan Colin participait. Il avait ainsi usé de la violence contre quelques pancartes.

Lors de l’audience, le parquet avait requis une peine de dix mois d’emprisonnement avec sursis, une interdiction de se rendre en manifestation pour deux ans et la confiscation de son téléphone portable, soulignant la gravité des faits. Cependant, le tribunal a opté pour une peine plus légère, estimant que les violences contre les journalistes, bien que répréhensibles, n’avaient pas causé de préjudice majeur. La relaxation pour l’agression contre Anaïs s’explique par des éléments de preuve jugés insuffisants. La défense de l’accusé semblait toutefois quelque peu bancale, entre victimisation, justification et relativisation.

Nathan Colin, âgé de trente quatre ans, provient d’une famille bourgeoise. En effet, ses deux parents sont enseignants-chercheurs. Celui qui se définit comme « petit-fils d’un juif roumain rescapé de la Shoah » a déclaré devant le tribunal être doctorant depuis près de dix ans à Assas. Une longévité hors du commun qu’il explique par « un trouble de l’attention diagnostiqué cette année » qui l’empêcherait de finir sa thèse. Selon nos informations, Nathan Colin est en réalité bien plus militant d’extrême gauche que doctorant. Il aurait été renvoyé cette année par son directeur, le professeur Sébastien Touzé, au motif qu’il n'a rien produit en plus de dix ans et s'est discrédité auprès de l'ensemble des équipes scientifiques. Après de nombreux problèmes de comportement et dans son travail, Nathan Colin ne collaborerait plus avec Assas ni le CRDH (Centre de recherche sur les droits de l'homme et le droit humanitaire). Il y serait considéré assez honteusement car, ayant bénéficié de subventions publiques, il n’aurait pas été capable de fournir un travail sérieux. Désormais, il déclare toucher le RSA et bénéficie de l’aide financière de ses parents.

Cette condamnation symbolique ne changera rien au quotidien de ce militant d’extrême gauche ni à son militantisme. Combien y a-t-il de Nathan Colin en France ?

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