Ce lundi 22 décembre à 9h, huit militants du mouvement d’extrême gauche Extinction Rebellion comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Saverne (Bas-Rhin) pour avoir tagué le message « StocaMine contamine » sur un pont au-dessus d’une route départementale à Dorlisheim, le 2 novembre 2025.

Leur action visait à protester contre le confinement définitif de 42 000 tonnes de déchets toxiques sur le site de Stocamine à Wittelsheim (Haut-Rhin), décidé par une décision de justice en juin 2025. 

Les huit militants, interpellés durant l’action, ont passé 46 heures en garde à vue, une mesure jugée disproportionnée par leurs soutiens. Par ailleurs, le parquet avait réclamé le placement en détention provisoire des militants interpellés en attendant leur procès, ce qui a finalement été refusé par le juge des libertés.

Alors qu’ils sont poursuivis pour un tag, normalement passible d’une amende de 3 750 euros et/ou de travaux d’intérêt général, les militants d’extrême gauche risquaient jusqu’à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende pour les infractions reprochées, incluant dégradations et association de malfaiteurs, le procureur a finalement requis trois mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende. Le délibéré est attendu pour le 15 janvier 2026.

Plusieurs dizaines de manifestants a répondu à l’appel lancé par Extinction Rebellion pour soutenir les accusés devant le tribunal.

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Extinction Rebellion est passé devant les tribunaux à 20 reprises depuis janvier 2025, mais sa dissolution n’a jamais été évoquée.

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