Voici un énième témoignage publié en exclusivité par L’Observatoire, sans lequel cette histoire n’aurait jamais été médiatisée. 

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Henri* se trouve dans un magasin à Lorient comme n’importe quelle personne. Soudainement, il se fait alpaguer par un individu plutôt frêle, petit, mais dont la tenue vestimentaire évoque l’univers « racaille » : survêtement de sport noir de la tête aux pieds, casquette noire également. 

« Alors Henri ! Les Venètes, ça se passe bien ?! »

Henri est effectivement membre des Venètes, une communauté liée au mouvement catholique Academia Christiana. Un peu déconcerté car la situation ne se prêtait pas à une telle question, Henri répond machinalement que « oui, très bien ».

« Tu sais que Lorient est antifasciste ?! »

Henri réalise alors qu’il a affaire à un antifa. Celui-ci est nerveux, voire fébrile, et garde constamment une main dans sa poche, d’où… dépasse un manche de couteau ! L’antifa l’assaille alors de questions, jusqu’à Henri décide d’en finir de la manière la plus polie afin de ne pas envenimer les choses. « Bonne journée », lui dit-il alors. « Pas pour toi, sale nazi », rétorque alors l’antifa qui décide de sortir du magasin pour rejoindre deux de ses camarades qui sont à vélo. 

Au bout d’un moment, Henri est également sorti du magasin et a évidemment été suivi par les trois antifas. L’individu qui l’a accosté dégaine alors son couteau et se met à jouer avec, tout en continuant de suivre Henri qui, en infériorité numérique et conscient du danger, décide de se réfugier dans une salle de sport. 

« Casse-toi de là, sale facho ! Sale nazi ! »

L’antifa au couteau se met alors à déverser un torrent d’insultes mais, par manque de chance, les personnes présentes dans la salle de sport prennent la défense d’Henri, qui sera finalement escorté par ces dernières afin d’assurer sa sécurité.

L’antifa, lui, est reparti la tête baissée et le couteau rangé après s’être inutilement essoufflé.

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* Le prénom a été modifié

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