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Au Mans, les antifas font la promotion de la violence dans des locaux financés par de l'argent public
La Maison des citoyens, située au 26 avenue du général de Gaulle, est largement financée par la Ville du Mans et donc par de l’argent public. Ce local, qui dispose tout de même d’une superficie de 200 m², est officiellement mis à disposition de différentes associations de gauche et d’extrême gauche, dites de « solidarité ».
Or, d’autres organisations bénéficient de ces locaux, à l’image du Collectif Antifasciste de la Sarthe et de l'Assemblée générale antifasciste de la #Sarthe (deux entités qui regroupent les mêmes personnes) qui, selon nos informations, ont récemment multiplié les événements au sein de cette Maison des citoyens mais également à la maison des syndicats, elle-même financée par de l’argent public.
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Ce vendredi 27 juin, à 19h30, les antifas manceaux se réunissent à la Maison des citoyens pour une « présentation-discussion » autour de l’ouvrage À bas l’Etat, les flics et les fachos - Fragments d’une lutte antifasciste, un livre qui raconte les faits d’armes du Groupe Antifas #Lyon et Environs (GALE), un groupuscule antifa dissout en novembre 2023 pour ses appels à la violence, ses multiples agressions ou encore sa haine de la police. Un militant de la GALE sera présent ce soir à la Maison des citoyens afin de présenter l’ouvrage et magnifier les violences de son groupe. L’Observatoire vous propose d’en découvrir la teneur à l’aide de quelques citations :
2013, l’affaire des 25 : « On avait des sacs de cailloux, de bouteilles et de piles pour leur jeter dessus, des barres en bois, des fumigènes, certains avaient des poings américains, des gazeuses… » p.25
Novembre 2014, contre le XVe congrès du FN à Lyon : « On avait chauffé à blanc tous les groupes d’Europe : sur certaines affiches d’appel à la manif, il était écrit : « Viens avec ta batte et ton casque ». Notre cortège autonome a réuni neuf cents black bloc, avec beaucoup d’Allemands, de Suisses, d’Italiens, c’était le plus gros black bloc jamais vu à Lyon. Dès le début, le chef des RG qui n’avait jamais été confronté à un tel cortège a commencé à vouloir jouer le héros : il a tenté d’arrêter un mec qui avait un marteau, tout le monde lui est monté dessus, un de ses collègues est arrivé pour le protéger et s’est pris des coups de marteau dans le genou et dans la gueule. Donc ça venait de démarrer et on avait déjà un RG blessé alors que l’idée était de commencer la manif calmement. [...] On est pas contre casser les magasins du centre-ville mais l’objectif du jour était d’attaquer le congrès du FN. »
« Pendant toute une période, on allait très souvent se balader dans le Vieux Lyon le samedi, en espérant tomber sur des bandes de fafs pour leur taper dessus, leur faire comprendre qu’ils sont en sécurité nulle part et qu’ils ne devraient pas exister ! C’était comme des sortes de maraude, qu’on appelait des chasses. Souvent on en trouvait en train de manger une glace et en général, des sympathisants de la GALE un peu cramés commençaient direct à sortir leur matraque en gueulant « y’a des fa, y’a des fa ». Forcément, le truc qu’on voulait discretos se transformait en une énorme esclandre au milieu des touristes où ça se gueulait dessus, ça se donnait des coups, puis on finissait par détaler quand la BAC arrivait. On rentrait bien content en se disant : « On a chopé machin, on a défoncé machine ». » p.35
« La violence est proportionnelle à ce qu’on a en face. Dans les années à venir, s’il y a des fafs dans la rue avec des flingues, moi je serai armée et je serai prête aussi ! Mais là, tout de suite, je ne vais pas aller buter un faf ou un flic, autant mes potes comprendraient, autant l’action ne serait pas acceptée par l’opinion publique et on serait vite catalogués comme des fous extrémistes. » p.38
« Je vois plus d’intérêt à tenir les flics à distance en leur balançant des trucs que défoncer la première agence immobilière qui passe. Même si j’avoue qu’un abribus qui éclate, c’est quand même joli ! » p.44
« Briser une vitre, ça peut être catalyseur d’énergie, d’émotion, c’est toute la colère contre ce monde qui s’introduit dans un geste. On ne change pas le monde en cassant une banque, mais à un moment donné, ça fait du bien ! Nos corps subissent la société, ils sont façonnés par la société, il faut qu’on les utilise aussi pour s’en libérer ! » p.44
1er mai 2021 : bagarre entre le black bloc et le SO de la CGT Or, d’autres organisations bénéficient de ces locaux, à l’image du Collectif Antifasciste de la Sarthe et de l'Assemblée générale antifasciste de la #Sarthe (deux entités qui regroupent les mêmes personnes) qui, selon nos informations, ont récemment multiplié les événements au sein de cette Maison des citoyens mais également à la maison des syndicats, elle-même financée par de l’argent public.p.53
La conférence, qui vise donc à faire l’apologie de la violence et de la haine, a été revendiquée publiquement par les antifas. Prix libre, entrée libre ?
Plus d’informations sur la GALE 👉 https://www.observatoire-violences.fr/articles/la-gale-un-mouvement-antifa-lyonnais-violent-qui-refuse-sa-dissolution
Plus d’informations sur Grekos, un des leaders de la GALE 👉 https://www.observatoire-violences.fr/articles/lyon-axel-grekos-festas
Pour lire le livre de la GALE en PDF et découvrir les violences des antifas 👉 https://editionsburnaout.fr/
Pour signaler l’anomalie à la Ville du Mans 👉 02 43 47 38 84 ou https://www.lemans.fr/le-mans-proche/contact?chash=4ce04a63ef778d64ac88e10a1d4d4095&fromhomepage=1&cHash=9d525fb5508067f4d3b70636ab32f1ac