Dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 novembre 2025, un acte de sabotage a visé le chantier de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Toulouse-Bordeaux sur la commune de Saint-Jory, en Haute-Garonne, au nord de Toulouse. Un commando a incendié une foreuse et un chariot élévateur, lesquels sont utilisés pour les opérations préparatoires. Des carcasses calcinées ont été retrouvées sur le site.

Dans la nuit du dimanche au lundi suivant, le commando d’extrême gauche a remis le couvert et détruit plusieurs caméras de surveillance installées sur le chantier. Ces dégradations, estimées à 700 000 euros, portent le préjudice global sur le chantier à plus d’un million d’euros depuis le début. Des câbles ont notamment été sectionnés en mai dernier, des dégradations qui ont même été revendiquées.

Saint-Jory est une commune prisée par l’extrême gauche : une ZAD a été installée dans la commune et ré-occupée à cinq reprises malgré les expulsions. Actuellement, après une énième expulsion, elle n’est plus occupée, tandis que trois militantes d’extrême gauche ont été jugées le 4 novembre dernier pour leurs agissements illégaux au sein de cette ZAD illégale. Deux autres militants seront jugés le 19 novembre à Toulouse.