Au milieu du mois décembre, un rouleau compresseur appartenant à Guintoli, une filiale du groupe NGE, a été incendié sur un chantier situé en banlieue de Toulouse, en Haute-Garonne. L’incident a été rapporté sur plusieurs sites d’extrême gauche, dont Indymedia, où un communiqué anonyme a revendiqué l’acte.

Selon le communiqué, l’attaque visait spécifiquement NGE en raison de son implication dans divers projets d’infrastructures en France. Le groupe et ses filiales participent notamment à la construction de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse, à la troisième ligne de métro à Toulouse, ainsi qu’au tunnel TAV Lyon-Turin, parmi d’autres chantiers à travers le pays.

Le texte se conclut ainsi : « Leurs engins détruisent, leurs juristes exproprient, leurs vigiles menacent, leurs barbouzes agressent, tout ça avec la complicité de l’État et de sa police. Ici ou ailleurs, NGE ne sera jamais tranquille. » L’extrême gauche continuera donc de s’attaquer aux acteurs des projets auxquels elle s’oppose viscéralement.