La coopérative forestière Coforet a été victime de deux actes de vandalisme successifs sur une abatteuse intervenant sur une parcelle privée à Périgneux, dans la Loire. Ces incidents, survenus à un mois d’intervalle, ont entraîné des dommages importants et une immobilisation de la machine, affectant l’activité de l’entreprise et ses équipes.

Le premier acte a été constaté le 17 novembre sur une abatteuse. Les dégradations incluaient entre 20 et 25 tuyaux sectionnés, une partie du réseau électrique a été coupée, le système de graissage centralisé a été arraché, un vérin d’articulation endommagé, des vitres taguées et brisées, de la mousse expansive projetée dans la cabine, et la serrure de la porte perforée. La machine a dû être immobilisée une semaine pour réparations.

‍

‍

Le second acte a été découvert le matin du 12 décembre, après que l’abatteuse a été remise en service sur le même chantier. Des flexibles hydrauliques ont été sectionnés et plusieurs pièces stratégiques dégradées.  Le coût direct de ce second vandalisme est estimé à 3 000 euros, sans compter les coûts indirects liés à l’immobilisation et aux retards sur les chantiers.

Ces actes ont eu lieu lors d’un chantier d’éclaircie, une opération sylvicole consistant à sélectionner certains arbres pour favoriser la vitalité des autres, dans le cadre d’une gestion durable de la forêt privée.

Coforet exprime son incompréhension face à ces dégradations, qualifiées de délibérées et préparées, indiquant que les auteurs semblent connaître la mécanique des engins. Des plaintes ont été déposées auprès de la gendarmerie, qui suit le dossier.

À ce jour, les auteurs n’ont pas été identifiés, et l’enquête se poursuit pour déterminer les motivations de ces actes. Serait-ce encore un sabotage d’extrême gauche ? En tout cas, l’attaque a été largement partagée par les réseaux anarchistes, qui s’en réjouissent.

‍