
L’extrême gauche revendique un nouveau sabotage dans une carrière en Isère
Décidément, la fin du mois d’octobre est une période propice aux sabotages d’extrême gauche. Après les sabotages des infrastructures de la SNCF et d’une carrière appartenant à l’entreprise de BTP Cheval TP dans la Drôme, après l’incendie d’une grue sur le chantier d’un ancien squat à Montreuil, une nouvelle carrière a été attaquée dans l’Isère, cette fois pour dénoncer une entreprise qui participe au chantier du tunnel Lyon-Turin.
Une carrière appartenant à l’entreprise Vicat, située à Barraux dans l’Isère, a été attaquée par des militants d’extrême gauche, lesquels revendiquent l’incendie d’une crible à étoile et de deux bulldozers.
Les saboteurs, qui semblent bien renseignés, préviennent qu’ils recommenceront à attaquer des carrières : « Si vous pensez que les 3 véhicules que nous avons brûlé (sic.) suffiront à freiner le chantier, vous vous trompez. Il faudra attaquer de tout bord pour faire trembler TELT [Tunnel Euralpin Lyon Turin]. Les vandales c’est eux. Les carrières sont des lieux peu surveillés et sont un maillon indispensable aux travaux. Ralentir l’approvisionnement c’est ralentir le chantier. Allumons la lueur sous le capot. La flamme se propage vite. »
L’extrême gauche avait déjà revendiqué des destructions contre le chantier du tunnel Lyon-Turin, et elle en comment depuis des années. Entre sabotage à répétition et terrorisme, il n’y a qu’un pas.

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