Samedi, comme tous les ans aux alentours du 13 décembre, se tenait la Marche du Souvenir vendéen au Mans. Cette marche vise à rendre hommage aux milliers de victimes vendéennes massacrées par les armées républicaines en décembre 1793. Toutefois, l’extrême gauche estime qu’une telle manifestation ne devrait pas exister.

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Ainsi, dans la nuit de vendredi à samedi, des antifas ont tagué le vieux Mans, c’est-à-dire l'itinéraire de la Marche du Souvenir vendéen. Parmi les tags, des menaces explicites telles que « Marche des Vendéens et ce sera la dernière », des insultes comme « Bâtards de fafs », des slogans d'extrême gauche à l'image de « Ni patrie ni patron » ou encore des symboles anarchistes. 

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Une cinquantaine d'antifas a manifesté illégalement durant la marche et se sont rendus non loin de la muraille du Mans, là où la commémoration s'est terminée. Malgré un faible dispositif policier, l'extrême gauche n'a pas tenté de passer à l'offensive du fait de son infériorité numérique. Elle a cependant pu approcher la Marche du Souvenir vendéen sans être dispersée par la police, quand bien même un arrêté préfectoral lui interdisait de manifester. Fumigènes et slogans en faveur de Nahel ont ponctué la contre-manifestation.

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Par ailleurs, dès 16h, un village dit « des droits et des libertés » avait été organisé par différents mouvements d’extrême gauche place des Comtes du Maine.

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À l'issue de la commémoration, en dépit de la présence de nombreux participants à la marche dans le centre-ville, les antifas ont dispersé leur cortège et sont rentrés chez eux.

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