Jugés le 13 octobre à Brest, deux militants d'extrême gauche, une femme de 39 ans et un homme de 31 ans, ont été condamnés à neuf mois de prison ferme et neuf mois de prison avec sursis pour avoir incendié le local du Parti socialiste à Carhaix en janvier 2025.

Les antifas avaient décidé de châtier le PS qui avait alors refusé de voter une motion de censure contre le gouvernement Bayrou. Pour ce faire, ils avaient déposé des pneus et des palettes devant la porte de la permanence, le tout étant imbibé d’essence. Leur objectif était probablement d’incendier les locaux, mais un pneu n’a brûlé comme ils l’auraient souhaité.

La femme, qui était employée municipale à Carhaix, a été exclue de son emploi car elle ne peut plus travailer dans la fonction publique pendant cinq ans. Elle a également été condamnée à verser 31 500 euros à l’État car elle avait détruit un radar et tagué les alentours. Ses empreintes avaient alors été retrouvées. Enfin, lors de la perquisition de son domicile, quinze grammes de cannabis avaient été découverts, ce qui lui a valu d’être poursuivie pour détention de drogue. Pour ces trois faits, l’antifa s’en sort avec neuf mois de prison ferme, ce qui signifie qu’elle n’ira pas en prison.

L’homme, pour sa part, était également poursuivi pour entrave à la circulation lors d’une manifestation le 10 septembre dernier. De même que pour sa camarade, les peines ont été confondues.

Les réquisitions du procureur ont été suivies par les juges.

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Le Parti socialiste, pour sa part, n'a pas jugé utile de commenter l'affaire. Après tout, il ne s'agit que de l'incendie de l'une de ses permanences...

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