.jpg)
L'extrême gauche attaque une carrière et sabote le réseau ferroviaire de la SNCF dans la Drôme
Dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 octobre, des actes de sabotage ont paralysé une partie du réseau ferroviaire SNCF sur l’axe Sud-Est, près de Valence (Drôme). Un militant d’extrême gauche a sectionné le grillage pour atteindre les voies, a soulevé une dalle afin d’accéder aux câbles qui longent les voies, puis il les a incendiés sur plusieurs mètres. Ces sabotages ont entraîné des retards importants sur une centaine de TGV, affectant des milliers de passagers entre Paris et le Sud-Est. Le préjudice s’élèverait à plusieurs millions d’euros pour la SNCF. SNCF Réseau a annoncé avoir renforcé son dispositif de sécurité, ce qui pourrait in fine se répercuter sur les prix des billets, pourtant déjà bien élevés.
À quelques minutes d’intervalle, à Saint-Marcel-lès-Valence, cinq engins de chantier (des tombereaux, au moins une pelleteuse…) ont également été incendiés dans une carrière de granulats appartenant au groupe Cheval TP, une entreprise de travaux publics. Le site de production a été directement touché au travers de l’incendie d’une centrale fixe, qui permet la transformation des matériaux. Là encore, les dégâts s'élèveraient à plusieurs millions d’euros.
.jpg)
Un communiqué anonyme, publié sur des sites d’extrême gauche, revendique explicitement les faits. Le texte, sous forme de poème, dénonce l’urbanisme destructeur, les carrières et les aménagements routiers, tout en soutenant les luttes d'extrême gauche contre les projets d’aménagement. Le communiqué fait référence au chantier de la déviation de Saint-Péray, dont la ZAD, qui s’était réinstallée au mois d’août, a de nouveau été expulsée. Or, le groupe Cheval TP participe à ces travaux. Enfin, le poème se conclut par « L’incendie nous a fait du bien ».
Aucune interpellation n’a eu lieu à ce stade, et l’enquête se poursuit pour identifier les responsables. ces attaques s'inscrivent dans une série d’actions contre des infrastructures, des chantiers ou des projets, lesquels sont de plus en plus ciblés par l’extrême gauche qui n’hésite pas à saboter et incendier.
Au cœur du département de la Drôme se trouve une cellule anarchiste qui se révèle particulièrement friande de ce genre d’actions quasi-terroristes. En juin dernier, deux antennes-relais avaient été détruites près de Nyons.
Plus globalement, l’extrême gauche a pris la fâcheuse habitude de s’attaquer au réseau ferroviaire, à l’image du sabotage d’une armoire électrique de signalisation ferroviaire sur la ligne Paris-Caen au début du mois d’octobre afin de perturber les Assises Nationales de l’IA.



.jpg)
