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Contre les Assises Nationales de l’IA, l’extrême gauche sabote la ligne Paris-Caen
Des militants d’extrême gauche ont revendiqué le sabotage d’une armoire électrique de signalisation ferroviaire sur la ligne Paris-Caen, perpétré dans la nuit du 8 au 9 octobre dans le secteur de Cagny-Frénouville près de Caen (Calvados).
Selon les rapports, l’incendie a endommagé le système automatique de signalisation, entraînant des retards d’environ 15 minutes durant toute la journée. La SNCF a confirmé l’origine volontaire de l’incident et a déposé plainte. Pour contrer le sabotage et maintenir le trafic, la signalisation a été assurée manuellement par des agents, tandis que la situation est revenue à la normale vers 17h.
Un groupe se revendiquant anarchiste, "Le R.A.T.A.T.A.C.", a revendiqué l’action via un communiqué. Ce sabotage visait à perturber les Assises Nationales de l’IA, organisées le 9 octobre à l’Université de Caen. Les militants d’extrême gauche ont assumé leur hostilité envers l’intelligence artificielle, arguant que « Par ce geste simple, nous espérons avoir mis le bazar dans leur journée et montré que tout le monde ne se résout pas à vivre dans un monde ou règnent capitalisme et technologie. »
Une enquête est en cours pour identifier les responsables alors que les assises n'ont pas été affectées par le sabotage.