Une semaine après avoir attaqué un hommage à Lola, l’extrême gauche se distingue de nouveau par sa violence en Loire-Atlantique. Une nouvelle fois, une réunion organisée par la fédération de Loire-Atlantique du Rassemblement National (RN) a subi une attaque de militants d’extrême gauche.

Le dimanche 2 novembre, vers 15 heures, une réunion publique du RN organisée à Vigneux-de-Bretagne, près de Nantes, a été attaquée par des militants d’extrême gauche. Hémilion de la Hautière, délégué départemental adjoint RNJ44, explique à L’Observatoire qu’ils sont arrivés devant le lieu de la réunion en passant par des champs.

Les manifestants étaient environ une trentaine, pour une bonne part cagoulés et masqués. Ils étaient équipés de casseroles, de cuillères, de louches, de piques : si ces ustensiles servaient initialement à faire du vacarme et perturber le bon déroulement du rassemblement des patriotes, ils ont également fait office d’armes par destination.

Les 30 manifestants anti-RN, en plus d’entretenir une cacophonie qui devait également être insoutenable pour eux, ont multiplié les traditionnelles insultes mais également les menaces : « racistes », « fachos », « nazis », « voleurs », « c’est vous la haine », « vous méritez la mort », « on va vous retrouver »… Hémilion de la Hautière, qui était en première ligne, souligne qu’il a fait l’objet de menaces le visant personnellement : 

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« Toi on sait qui tu es, on va venir te chercher » (en citant son nom et la rue où il habite)

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« On va te choper et on va te niquer ».

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L’accès à la réunion, qui était organisée dans un hôtel, a immédiatement été bloqué par les antifas, qui empêchaient tout passage, de véhicules comme de piétons. Les sympathisants qui tentaient d’accéder à l’hôtel ont été brocardés et même parfois bousculés par les antifas. C’est à ce moment, lorsque les militants d’extrême gauche ont commencé à s’en prendre d’une façon un peu trop véhémente à l’encontre de quatre adhérents qui souhaitaient accéder à la réunion, que le service d’ordre est intervenu pour les secourir et que trois membres du RN ont été légèrement blessés. Hémilion de la Hautière explique avoir été frappé à cette occasion : 

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« J’ai été frappé à plusieurs reprises : coups de poing, coups de pied, coups de louche, coups de pique, coups de pancarte et coups de casserole. J’ai été tiré en arrière par ma veste, agrippé et poussé violemment. »

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Lui et deux autres militants du RN ont donc été légèrement blessés lors de l’attaque, et un des deux gendarmes qui étaient chargés du maintien de l’ordre en attendant l’arrivée de renforts a également été pris pour cible par les antifas et blessé au menton à cause d’un coup de casserole. Le fait que les forces de l’ordre n’aient pas anticipé une contre-manifestation d’extrême gauche en mobilisant directement les effectifs nécessaires peut laisser perplexe étant donné que les réunions du RN en Loire-Atlantique, de façon plus ou moins sérieuse, sont systématiquement la cible de l’extrême gauche et ce, pas plus tard que la semaine dernière à Saint-Nazaire.

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Le tapage et les violences ont duré plus d’une heure, sans que les antifas n’aient été repoussés formellement par les forces de l’ordre, qui n’ont d’ailleurs procédé à aucune interpellation. 

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Après l’attaque, la réunion a pu se dérouler sans interruption supplémentaire grâce à l’intervention des forces de l’ordre, qui cette fois-ci étaient plus nombreuses. Trois plaintes ont été déposées le jour même à la gendarmerie de Sautron par les militants RN. De nombreux militants d’extrême gauche peuvent aisément être identifiés par les nombreuses photos et vidéos de leurs méfaits, mais pour l’heure, l’enquête n’a pas avancé.

Jocelyn Gillet, responsable RN de la 3^e circonscription de Loire-Atlantique et organisateur de la réunion publique, a réagi en déclarant :

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‍« Voilà le vrai visage de l’extrême gauche, ennemie de la démocratie. La terreur et la violence sont de leur côté. »