Le 22 août 2025, lors du Strange Festival à Châtillon-sur-Loire (Loiret), l’ancien député RN et conseillère régionale Mathilde Paris a été prise à partie pendant le concert du groupe Poésie Zéro.

L’événement s’est déroulé lors de la 23e édition du Strange Festival, un événement culturel et festif sans vocation politique affirmée, mais l’organisateur a avoué que la soirée du vendredi, à laquelle s’est rendue Mathilde Paris, était dédiée au punk et notamment à Poésie Zéro, qui est un groupe d’extrême gauche qui n’a pas hésité à diffuser sa propagande anti-française. En effet, au cours de sa performance, le groupe punk-rock a affiché des poupées gonflables représentant des policiers armés de matraques, le chanteur a insulté la police, la France et le RN, ce qui a été applaudi par le public.

L’élue RN a été reconnue par le groupe et le public alors qu’elle filmait la propagande d’extrême gauche déversée par Poésie Zéro puis a été violemment prise à partie. Ouvertement désignée, Mathilde Paris est jetée à la vindicte populaire, elle est traitée de « sale pute » et de « connasse », elle est la cible de doigts d’honneur et, selon ses dires, « un homme dans la foule s’est violemment jeté sur moi pour me projeter vers l’avant de la scène avec des personnes clairement hostiles, certainement dans le but de me faire lyncher. J’ai réussi à m’extirper puis quelques minutes plus tard, le même individu s’est approché de moi à nouveau et m’a jeté son verre de bière à la tête. C’était extrêmement tendu car plusieurs individus voulaient clairement en découdre, le service de sécurité a dû me protéger jusqu’à mon départ de la manifestation… »

Mathilde Paris a indiqué avoir été exfiltrée par la sécurité, une version que le directeur du festival, Berton Germain, a contestée, affirmant qu’elle était restée jusqu’à la fin du concert. Il a exprimé son regret face à l’incident, tout en tâchant de minimiser l’agression au maximum.

Mathilde Paris a porté plainte auprès de la gendarmerie pour agression et intimidation. Le groupe RN – UDR et Alliés au conseil régional a condamné l’événement comme une « violence politique d’extrême gauche » et appelle à suspendre immédiatement le financement public de ce festival.

Cet incident d’extrême gauche rappelle celui du Festival international du théâtre de rue qui avait lieu la même semaine à Aurillac.

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