L’observatoire des violences POLITIQUES
X
Brèves

Aurillac : des antifas fomentent la guérilla en marge du Festival international du théâtre de rue, 8 policiers blessés

24/8/2025

Du 21 au 23 août 2025, le Festival international de théâtre de rue d’Aurillac, un événement dédié à la gauche culturelle et subventionné qui accueille environ 3 000 "artistes" et 180 000 spectateurs, a été marqué par des émeutes fomentées par l’extrême gauche. La commune de 25 000 habitants a en effet été le théâtre de scènes ultra-violentes impliquant des antifas et des policiers.

Les premiers incidents se sont produits dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 août 2025, vers 23h30, dans le centre-ville. Les militants d’extrême gauche ont sauté sur un casus belli offert par les forces de l’ordre : un des leurs a été surpris en train de taguer la façade d’une banque et interpellé. Environ 300 antifas, organisés et prêts à l’affrontement, parfois masqués et cagoulés, ont alors attaqué les forces de l’ordre, notamment les CRS, en lançant des projectiles, en descellant des pavés, en incendiant des poubelles et en érigeant des barricades. Des abribus et plusieurs commerces ont été détruits par les militants d’extrême gauche et de très nombreux tags sont à dénombrer. Les CRS ont répondu par des jets de gaz lacrymogène pour disperser les groupes tandis que huit membres des forces de l’ordre ont été blessés. Aucune interpellation n’a eu lieu sur le moment.

De nouvelles tensions ont surgi le vendredi 22 août lorsqu’un groupe d’environ 50 militants d’extrême gauche, composé de personnes masquées et cagoulées, a scandé des slogans anarchistes tout en tentant d’improviser un soulèvement. Les CRS ont de nouveau utilisé du gaz lacrymogène pour disperser le rassemblement. Deux personnes ont été interpellées lors de cet épisode.

Le préfet du Cantal, Philippe Loos, a qualifié les émeutiers de « très violents et préparés », indiquant qu’ils étaient équipés pour affronter les forces de l’ordre. Le maire d’Aurillac, Pierre Mathonier (PS), a dénoncé un « projet de destruction » qui visait à diffuser un « message anarchiste » et a bien insisté sur le fait que les caméras de vidéosurveillance démontrent que les militants d’extrême gauche étaient préparés, organisés et équipés pour fomenter l’émeute. Les mesures de sécurité ont été renforcées, avec des moyens supplémentaires fournis par le ministère de l’Intérieur afin que le festival puisse se terminer dans le calme ce dimanche 24 août.

Ces événements rappellent des incidents similaires survenus en 2023 lors du même festival, où des dégradations avaient été estimées à 250 000 euros. L’enquête en cours vise à établir les circonstances précises et à identifier les auteurs, dans un contexte où les tensions entre militants et forces de l’ordre persistent lors de manifestations culturelles.

Ce festival d’extrême gauche est souvent qualifié de période de “no man’s land” par les habitants de la ville qui ne participent pas à cet événement. Les débordements sont fréquents et cette manifestation culturelle est la preuve parfaite que l’extrême gauche se cache derrière l’art pour faire prospérer son militantisme violent, sans que cela ne la diabolise outre mesure.

Une habitante a livré un témoignage sans langue de bois sur la réalité de ce festival, qui en dit long sur l’extrême gauche :

No items found.

Sur la même categorie

ARTICLES RÉCENTS

Ne manquez aucune de nos publications !

Votre abonnement n'a pas pu être enregistré. Veuillez réessayer.
Votre inscription a été effectué avec succès.