À Bordeaux, la journée de mobilisation du 10 septembre n’a pas été le seul théâtre d’affrontements entre militants d’extrême gauche et policiers. En effet, trois militants du mouvement « Le Krak », dont l’objet est d'œuvrer pour « les Français et le Bien commun », ont été agressés par des antifas alors qu'ils réalisaient un micro-trottoir au sein de la manifestation.

Tout se passait bien pour les apprentis journalistes, qui ont pu interroger des manifestants sans aucune animosité durant une heure environ. Toutefois, une quinzaine d’antifas a fait irruption place Gambetta et s’est mis à agresser les trois militants sans sommation. Certains étaient casqués et/ou armés d’une matraque et ils n’ont pas hésité à frapper pour blesser, provoquant ainsi une entaille assez profonde dans le crâne d’une des victimes, qui a ensuite été prise en charge par des « street-médics ». Plusieurs points de suture ont été nécessaires pour refermer la plaie.

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Néanmoins, alors que le blessé était pris en charge, d’autres militants d’extrême gauche ont continué d’exprimer leur hostilité envers les trois victimes qui ont été très vite qualifiées de « fascistes » par une foule qui semblait avide de voir du sang couler.  En plus de l’agression physique, une GoPro d’une valeur de 450 euros a été dérobée, ainsi qu’un téléphone portable.

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Voici les photos de certains des agresseurs : 

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Un des agresseurs a été identifié. Il s’agit d’un membre des Ultramarines, un groupe de supporters des Girondins de Bordeaux qui revendique un engagement antifasciste. Cet individu est surnommé RTE et fait partie du noyau dur du groupe. Il a déjà été condamné à de la prison pour vandalisme.

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La police assume le fait de ne pas être intervenue, pour obéir « aux ordres », alors que les tensions ont duré plus de dix minutes.

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Les victimes comptent porter plainte contre les antifas, mais également contre la police pour non-assistance à personne en danger.

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