
La ville de Saint-Raphaël inaugure une stèle en hommage aux victimes du communisme, les communistes contre-manifestent
Le 23 août 2025, la ville de Saint-Raphaël (Var) a inauguré une stèle dédiée aux 100 millions de victimes du communisme, une initiative présentée comme la première du genre en France. Cette cérémonie s’est déroulée dans le cadre de la Journée européenne de commémoration des victimes des régimes totalitaires. Portée par le maire Les Républicains (LR) Frédéric Masquelier, la stèle, décrite comme froide, métallique et sombre pour évoquer les goulags décrits par Alexandre Soljenitsyne, porte l’inscription « Aux victimes du communisme ». Elle a été installée face à la stèle des Justes de France et à proximité de celle des martyrs et héros de la Résistance. L’événement visait à honorer les près de 100 millions de morts attribués aux régimes communistes au XXe siècle, en soulignant un « tabou mémoriel » en France par rapport aux autres crimes, comme du nazisme ou du terrorisme islamiste.
Lors de l’inauguration, une table ronde a réuni des historiens et un journaliste, dont Virginie Girod, Pierre Rigoulot, François Kersaudy et Vincent Hervouët, pour discuter des réalités des régimes communistes, incluant famines, purges et camps de travail forcé. Le maire Frédéric Masquelier a justifié cette initiative en affirmant qu’« aucun régime communiste n’a existé sans violence, ni sans élimination des opposants », critiquant l’idéologie pour son uniformisation, son pouvoir centralisé et la suppression des libertés. Il a également évoqué des réactions hostiles du Parti communiste français (PCF) local, entre insultes et menaces, menant à l’exclusion du PCF de l’événement. Le maire a exprimé des craintes de dégradations potentielles de la stèle, s’engageant à la réparer si nécessaire et refusant de céder à des « minorités bruyantes, manifestantes ou violentes ».
En parallèle, une contre-manifestation a été organisée le même jour par la Fédération du Var du PCF, rassemblant des centaines de participants devant la mairie et dont la moyenne d’âge n’était pas moins élevée que pour un thé dansant réservé aux retraités. Les manifestants ont dénoncé les « manœuvres négationnistes et anticommunistes » et ont tenté de faire fi des 100 millions de morts qui sont l’objet de la stèle en orientant le débat autour des résistants communistes face à l’occupation nazie. Comme si les quelques milliers de communistes qui, aux ordres de Moscou, ont pris les armes contre les Allemands à partir du 22 juin 1941, pouvaient laver les crimes du communisme !
Pierre Daspre, secrétaire départemental du PCF, a qualifié l’événement de « honteux et insultant », appelant à son interdiction. Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte politique local difficile pour l’extrême gauche, marqué par l’alliance du maire avec Éric Ciotti, soutien de Marine Le Pen, et la présence de sept députés du Rassemblement National sur huit dans le Var.
En inaugurant cette stèle, le maire Frédéric Masquelier dévoile parfaitement l’omerta qui règne autour des crimes communistes, une omerta imposée par les militants d’extrême gauche qui sont les gardiens de la morale et du Bien : « Oui. Nous avons vécu sur des décennies de mensonges. On a d’abord cherché à cacher les crimes du stalinisme, puis à les limiter à Staline. Or, ils ont perduré bien après, sous d’autres formes : maoïsme, Khmers rouges, dictatures d’Amérique latine… Les résultats ont toujours été les mêmes. »
Aujourd’hui la lumière sur les crimes communistes, demain sur les violences de l’extrême gauche au quotidien ?
Le discours du maire de Saint-Raphaël est à retrouver ci-dessous :