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La diffamation de trop pour les journalistes de Libération Pierre Plottu et Maxime Macé : ils sont mis en examen

27/10/2025

Deux journalistes du journal Libération, Pierre Plottu et Maxime Macé, ont été mis en examen pour diffamation à la suite d’une enquête publiée en juin 2024 accusant Joseph Martin, candidat du Rassemblement National (RN) aux élections législatives dans la 5e circonscription du Morbihan, d’antisémitisme. L’article reprenait des citations de Martin sur les réseaux sociaux, présentées comme antisémites, mais sorties de leur contexte. Ces déclarations concernaient en réalité la mort de Robert Faurisson et ne constituaient pas une blague de mauvais goût.

Cette publication a conduit le RN à retirer son soutien à Joseph Martin, estimant que l’accusation portait atteinte à l’image du parti. Une plainte pour diffamation a été déposée par l’avocat de Joseph Martin, Gilles-William Goldnadel, non seulement contre les deux journalistes, mais aussi contre Patrick Halfon, directeur de publication de Libération, Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, et la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), qui avait relayé l’article sur ses réseaux sociaux. Les deux journalistes de Libération ont depuis été mis en examen.

Sur CNews, Mathieu Bock-Coté a résumé l’histoire qui s’apparente à une manipulation de Libération

Libération n’a ni présenté d’excuses ni retiré l’article, lequel aura faussé le débat démocratique. Pierre Plottu et Maxime Macé, qui forment le duo dédié à l’étude de l’extrême droite chez Libé, n’en sont pas à leur première erreur. En réalité, ils sont des récidivistes.

Au début du mois de mars 2025, ils ont relayé, sans aucune vérification, les mensonges d’un antifa et élu municipal de la commune de Cintré, située en Ille-et-Vilaine. Anton Burel avait inventé une fausse agression d’extrême droite alors qu’il s’agissait d’une bagarre avec des gens du voyage.

À la fin du mois de mars, les deux journalistes ont également publié un article affirmant que des membres de l’UNEF ont été agressés par des nationalistes du RED à Angers. Or, aucun membre du RED n’avait été impliqué dans une dispute qui avait en réalité été déclenchée par les militants d’extrême gauche. Aucun contact physique n’avait eu lieu.

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