Des agences de l’assureur Allianz ont été attaquées le mois dernier. Dans la nuit du 5 au 6 novembre, à Toulouse (Haute-Garonne), les vitres d’une agence située avenue Jean Rieux ont été brisées. L’attaque a été revendiquée sur un site d’extrême gauche et elle est justifiée au nom de la lutte pour la Palestine et contre « Elbit Systems, entreprise d’armement israélienne qui fabrique des drones de reconnaissance et d’attaque et développe des technologies de surveillance », dont Allianz est l'assureur. 

Quatre jours plus tard, le 10 novembre à Montluçon (Allier), un colis piégé a explosé dans la boîte aux lettres d’une autre agence, blessant le fils du propriétaire de l’agence qui s’apprêtait à récupérer le courrier. Un engin explosif était dissimulé dans un courrier et il a explosé lorsque la victime s’en est emparé. Une enquête a été ouverte pour tentative d'homicide, ce qui peut expliquer l’absence de revendication de l’extrême gauche. Il est toutefois suspect que deux agences Allianz soient attaquées en l’espace de quelques jours.

Une troisième attaque a même été relevée. En effet, au début du mois, le siège d’Allianz, situé à La Défense (Paris), a été vandalisé. Ce sont donc trois attaques groupées en l’espace de dix jours, dont l’une a été explicitement revendiquée par l’extrême gauche. Par ailleurs, il n’y a pas qu’en France que l’assurance est la cible de l’extrême gauche : c’est également le cas aux Pays-Bas ou encore en Italie.

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Si l’enquête parvient à établir que l’attaque de Montluçon est le fait de l’extrême gauche, cette mouvance aura donc fait un pas de plus en direction du terrorisme.

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