Le 3 novembre 2025, le tribunal correctionnel de Mulhouse a condamné dix militants d’extrême gauche âgés de 26 à 68 ans pour avoir incendié neuf pylônes de téléphonie mobile dans le Haut-Rhin entre 2019 et 2020, en pleine période des Gilets jaunes. 

Alors que quatre prévenus ont été relaxés, dix autres ont été reconnus coupables de « destructions du bien d'autrui par moyen dangereux » mais relaxés pour « association de malfaiteurs ». Les peines prononcées vont de deux ans de prison dont un an ferme à des jours-amende. Cela signifie qu’aucun militant d’extrême gauche n’ira en prison et que ceux qui ont été condamnés à de la prison ferme pourront purger leur peine avec un bracelet électronique. Le parquet, pour sa part, avait requis jusqu’à six ans de prison.

Neuf incendies volontaires avaient visé des antennes-relais dans le Haut-Rhin et les dégâts, estimés par les opérateurs entre cinq et neuf millions d’euros par les opérateurs, avaient privé temporairement des milliers d’habitants de réseau téléphonique et internet. Les militants se réunissaient toujours dans la même grange et agissaient toujours de la même façon : des pneus étaient imbibés d’essence et étaient enflammés au pied des pylônes afin de provoquer un incendie.

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Si les médias présentent les condamnés comme des gilets jaunes, il est évident que sous le jaune se cache en réalité du rouge.

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