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Tours : déboires judiciaires de deux enseignantes du collectif « Pas d’enfants à la rue », qui ont participé à l’occupation de leur école par des clandestins

16/8/2025

Deux enseignantes du collectif « Pas d’enfants à la rue », basé à Tours (Indre-et-Loire), ont été convoquées par la justice pour des faits présumés d’intrusion illégale dans le collège Michelet, où elles exercent. Elles sont soupçonnées d’avoir permis à des familles sans domicile fixe, dont une partie est composée de clandestins, d’occuper les locaux de l’établissement durant la nuit du 3 au 4 avril 2025, en violation des règles de sécurité et sans autorisation de la direction.

Mépris de la loi et de la justice

La direction du collège Michelet a déposé plainte contre X pour intrusion avec l'intention de perturber le bon déroulement de l'activité de l'établissement, arguant que cette occupation non autorisée mettait en danger les occupants et compromettait la sécurité du site. Les deux enseignantes, membres du collectif « Pas d’enfants à la rue », qui milite pour l’hébergement d’urgence des familles de clandestins, ont été convoquées à la maison de justice de Tours pour un « avertissement pénal probatoire », une procédure remplaçant le rappel à la loi mais supposant une reconnaissance de culpabilité. L’une d’elles, Vanessa Rigolet, professeur de français langue étrangère (pour les élèves étrangers), a refusé de se rendre à cette convocation, estimant que l’action visait à protéger des enfants en situation de grande précarité. Les deux enseignantes estiment également qu’elles n’ont pas pris une part active à l’occupation de leur école.

L’enquête, confiée à la police, vise à établir les responsabilités exactes dans cette occupation, qui a impliqué 32 personnes, dont des enfants. En refusant l’avertissement pénal probatoire, en refusant l’entretien avec un délégué du procureur de la République de Tours ainsi qu’une période de mise à l'épreuve de deux ans, les deux enseignantes s’exposent à de plus lourdes sanctions pénales.

Un collectif bien ancré dans l'école Michelet

Cette sanction ne sort pas de nulle part cependant. Le collectif « Pas d’enfants à la rue » a été créé en mars 2023… au sein de l’école Michelet, à l’initiative d’enseignants et de parents d’élèves des établissements scolaires du quartier Sanitas. A ce titre, Vanessa Rigolet, une des enseignantes visées par la procédure, semble jouer un rôle clé au sein du collectif, lequel a pris pour fâcheuse habitude de s’affranchir des lois pour agir comme bon lui semble.

En mars 2025, par exemple, cette association immigrationniste avait occupé l’église Saint-Etienne afin d’y loger des clandestins.

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