Le mercredi 4 juin à Paris, deux militantes du Collectif Némésis dinaient ensemble dans un restaurant situé Boulevard du Temple. Elles ne se doutaient pas qu’à environ cinq-cents mètres de là où elles se trouvaient, un meeting d’extrême gauche se tenait à la Bourse du Travail et réunissait notamment deux groupuscules menacés de dissolution : la Jeune Garde et Urgence Palestine.

Alors qu’elles étaient attablées et profitaient de leur soirée, les deux militantes ont été repérées par une vingtaine de militants d’extrême gauche, qui ont tout simplement décidé de les attaquer. Éléonore, déjà agressée par un antifa en mars dernier, a été insultée, jetée au sol et lynchée. Elle a reçu des coups dans le dos et dans le visage. Sa lèvre a été ouverte tandis qu’elle ne compte pas les hématomes. En plus de l’agression physique, les antifas ont tenté de voler les téléphones des deux militantes, sans y parvenir.

Après avoir agressé deux femmes dont une mineure, les antifas sont retournés à toute vitesse dans la Bourse du Travail, là où se déroulait le meeting d’extrême gauche. Quand la police s’est rendue sur place, ils ont commencé à traiter les agents de « racistes » et de « fachos ». Alors que les policiers voulaient contrôler deux agresseurs reconnus, les autres militants d’extrême gauche ont confronté les forces de l’ordre physiquement afin de les empêcher d’appréhender les deux agresseurs. En attendant, ceux-ci s’étaient réfugiés dans les étages de la Bourse du Travail ! Qu’a fait la police ? À cause de la trop forte animosité des militants d’extrême gauche, qui étaient nombreux, ils ont décidé de quitter les lieux !

L’enquête est en cours mais les preuves accumulées ne peuvent que converger vers l’arrestation d’un certain nombre d’antifas.

Si vous reconnaissez certains de ces militants d’extrême gauche, n’hésitez pas à nous contacter via observatoireviolences@proton.me.