Le 5 juin, la Nuit du Bien Commun, un gala caritatif organisé à la Cité des Congrès de Nantes, a été perturbée par des militants antifascistes, malgré un arrêté préfectoral interdisant tout rassemblement dans un large périmètre.

Organisée pour lever des dons en faveur d’associations locales, la Nuit du Bien Commun a attiré des centaines de participants à la Cité des Congrès. La Nuit du Bien Commun est un fonds de dotation dont l’objectif est de lever des dons à destination d’associations œuvrant pour le Bien commun. Depuis 2017, cet organisme qui se définit comme « apolitique et aconfessionnel » met en relation des donateurs (particuliers et entreprises) et des associations afin d’aider ces dernières à se financer, et elle l’a fait à hauteur de millions d’euros. Durant la soirée, chaque association dispose de trois minutes de temps de parole pour convaincre mécènes et autres philanthropes. Une initiative salutaire donc, mais que l’extrême gauche veut détruire parce qu’elle respire trop le catholicisme et que le milliardaire Pierre-Édouard Stérin est liée à celle-ci.

Ainsi, jeudi 5 juin à Nantes, des organisations syndicales, des partis de gauche (LFI, PS, Verts, PCF) et des antifascistes, dont la Section Carrément Anti-Stérin (SCAS), ont appelé à manifester contre l’événement et surtout contre Pierre-Édouard Stérin. Déjà la veille, les antifas s’étaient attaqués à la Cité des Congrès en taguant la façade et même en tirant dessus au paintball.

Malgré l’interdiction décrétée par le préfet Fabrice Rigoulet-Roze, des centaines de manifestants se sont rassemblés dès 17h près du pont Aristide-Briand, à la lisière du périmètre sécurisé, qui a dû être filtré par la police. Les piétons et et les cyclistes contrôlés, des lignes de bus (C1, C2, C3) ont été interrompues et des perturbations du tramway ont été constatées, tout cela à cause de l’extrême gauche.

Vers 19h30, des échauffourées ont éclaté à proximité de la gare, où les antifas ont attaqué les policiers à coups de mortier, de pavés et de bouteilles, blessant deux agents. L’extrême gauche accompagnait sa déambulation des slogans « tout le monde déteste la police » ou encore « pas de quartier pour les fachos ».

La préfecture a rapporté sept interpellations pour violences, possession d’armes (couteaux, mais aussi une bouteille d’acide chlorhydrique !) et dissimulation du visage.

Les mobilisations de l’extrême gauche contre la Nuit du Bien commun se multiplient depuis 2024. L’Observatoire avait réalisé une enquête sur la mobilisation des antifas rennais, qui avaient imposé la terreur pour perturber l’évènement caritatif.

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