
Menaces de militants d’extrême gauche contre des élus lyonnais : les écologistes Bruno Bernard et Grégory Doucet visés
Fin avril, des militants d’extrême gauche ont proféré des menaces contre deux élus écologistes lyonnais, Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, et Grégory Doucet, maire de Lyon.
Le 25 avril 2025, des individus se sont introduits dans la copropriété où réside Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, et ont tagué une inscription menaçante : « Bruno Bernard, fin des expulsions sinon on va squatter chez toi ! » Cet acte, revendiqué par l’extrême gauche sur le site Rebellyon, visait à dénoncer les expulsions de squats (qui par définition sont illégaux) dans l’agglomération lyonnaise. Les militants d’extrême gauche ont également menacé de rendre publique l’adresse personnelle de l’élu en cas de nouvelles expulsions par la Métropole ou Grand Lyon Habitat.
La revendication des menaces publiée sur Rebellyon visait également Grégory Doucet, maire de Lyon, avec un message similaire : « On a beaucoup d’infos personnelles sur toi aussi, donc c’est pareil en cas d’expulsions par la mairie de Lyon. » Ces menaces faisaient référence à l’évacuation de gymnases occupés par des personnes sans-abri, ordonnée par la mairie durant l’hiver précédent.
Les militants d’extrême gauche reprochent à la Métropole et à la mairie, dirigées par des écologistes, d’avoir ordonné l’évacuation de plusieurs lieux occupés, notamment des squats et des gymnases, au motif qu’ils représentaient des risques pour la sécurité ou la salubrité. Au-delà, ils sont illégaux.
À ce jour, aucune information publique ne confirme l’identification ou l’interpellation des auteurs des menaces. Une chose est sûre, l’extrême gauche ne craint pas de menacer les élus et de le revendiquer. Elle ne craint pas de défendre des actes illégaux et menace de passer à l’étape supérieure sans que cela ne produise davantage de remous médiatiques.