Le 7 août 2025, le Conseil d’État a rejeté la demande de la Jeune Garde, mouvement antifasciste dissous par décret le 12 juin, d’examiner en urgence un référé-suspension contre cette dissolution. Cette information, rapportée par le média Frontières, constitue un premier revers pour la Jeune Garde face au Conseil d’État et s’explique par l’amateurisme du groupuscule antifa.

La Jeune Garde, fondée en 2018 et dont l’un des représentants est le député La France Insoumise Raphaël Arnault, avait annoncé qu’elle contesterait sa dissolution devant le Conseil d’État. Cependant, le Conseil d’État a estimé que les conditions d’urgence n’étaient pas réunies pour donner raison à la Jeune Garde car le référé n’a été déposé qu’un mois et demi après la dissolution, annulant ainsi le caractère urgent de la requête.

Cette décision n’empêche pas la Jeune Garde de poursuivre ses recours sur le fond, mais elle maintient la dissolution en vigueur dans l’immédiat. Le sort de la Jeune Garde devrait être scellé dans les prochains mois.

Pour rappel, le décret de dissolution, pris en Conseil des ministres, reprochait à la Jeune Garde des agissements violents, notamment des agressions contre des militants d’extrême droite et des actes de vandalisme, ainsi qu’une idéologie jugée incitative à la haine. L’Observatoire a produit un grand dossier qui regroupe toutes les violences de ce groupuscule antifa.