Le 6 décembre 2024, La « Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah » appelait à bloquer les facultés afin d'exiger la libération immédiate de Georges Abdallah, combattant pro-palestinien qui a été condamné à de la prison dans les années 1980 pour son rôle dans la mort de deux diplomates. La veille, à Lyon 2, des militants d'extrême gauche avaient bloqué l'université et dégradé les bâtiments, notamment en les taguant. La police était intervenue le lendemain afin de débloquer la faculté.

Durant leur intervention, les policiers ont procédé à plusieurs interpellations. Une étudiante allemande d'extrême gauche qui avait participé au blocage, lors de l’intervention policière, a scandé des insultes à l'encontre des forces de l'ordre dont « ACAB », un acronyme signifiant « tous les flics sont des salauds ».

Le 5 mai 2025, pour ses outrages et son refus de signalétique (prélèvement ADN et empreintes digitales), cette étudiante allemande d’extrême gauche a été condamnée par le tribunal correctionnel de Lyon à trois mois de prison avec sursis, 2 000 euros d’amende et cinq ans d’interdiction de paraître dans la ville.

Lors de l’audience, le procureur a souligné le profil très militant de cette étudiante allemande et n'a pas hésité à déclarer que celle-ci était venue en France pour « pour causer de l’agitation ».

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