À Bordeaux, des groupes antifascistes ont lancé un appel à mobilisation contre la tenue d’un meeting du Rassemblement National (RN) prévu le 14 septembre au Palais 2 l’Atlantique. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un week-end de tables rondes et de formations organisées par le RN du 12 au 14 septembre, avec la participation annoncée de figures comme Marine Le Pen et Jordan Bardella.

Pour organiser leur opposition, l’Assemblée Antifasciste Bordeaux a déjà organisé trois assemblées générales (AG) et en prévoit une nouvelle le samedi 6 septembre à 18h30, à Prairie Chat dans le quartier Grand Parc. L’objectif affiché est de « mettre des bâtons dans les roues du RN le 14 septembre », en invitant les participants à s’organiser collectivement. Cet appel, relayé sur des plateformes militantes, vise à perturber l’événement du RN, perçu comme une manifestation d’idées d’extrême droite.

Tout le monde s’y est habitué et a intériorisé la dimension quasi-systématique de ces mobilisations, mais il est important de rappeler qu’en France, seule l’extrême gauche s’organise et manifeste ses adversaires politiques, qui plus est contre un parti électoral et démocratique, dans le but de l’empêcher d’organiser des réunions publiques, de terroriser ses sympathisants et de violenter ses militants. Ces actions de sabotage sont devenues tellement banales qu’il est impossible de toutes les énumérer, mais un rappel, de temps en temps, permet de recentrer les choses et d’affirmer que cette terreur n’est ni normale ni légitime.

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