Le Saint Sauveur, bar historique de la mouvance antifa et QG de l'AFA tire sa révérence suite à la mort de son patron, Julien Terzics, figure emblématique des redskins français. Le commerce, pourtant présenté depuis 18 ans comme un lieu de vie emblématique et libertaire, sera vendu, en partie afin de régler les droits de successions des héritiers du défunt propriétaire, démarche à laquelle s'associent ses anciens collaborateurs et actionnaires.

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Samedi dernier aura donc vu la dernière soirée de ce local de l'extrême-gauche et des différentes contre-cultures musicales, mettant fin au conflit qui opposait depuis bientôt 6 ans l'affaire à la mairie de Paris, la préfecture et les riverains : les soirées électro et tech, les concerts de punks et les showcases de rap, tout comme les manifestations sauvages ou les bagarres à proximité occasionnant régulièrement des troubles à l'ordre public. De plus, le local était clairement identifié depuis de nombreuses années comme un lieu de rassemblement et de préparation d'actions violentes.

La soirée aura reçu la visite d'un invité de marque : Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise, se sera joint aux antifas, flanqué de son garde du corps, Hazem El Moukaddem, chef de l'Action Antifasciste Marseille, et patron du Molotov, équivalent local du Saint Sauveur. Une visite qui démontre de l'extrême porosité entre les groupes antifas violents et le principal parti de gauche... Mais qui prête également à sourire, quand on se rappelle que le 23 septembre 2017, c'était l'estrade du même Mélenchon qui était attaquée par les antifas, en pleine fracture du mouvement anti Loi El Khomri !

Depuis, Mélenchon est devenu une « prise de guerre », pour reprendre les mots de Bouteldja, le Paris gauchiste vaut bien une messe décoloniale, bref, tout est pardonné !