Le 23 septembre, l’Université de Nantes a été contrainte de fermer son campus Tertre à la suite de dégradations importantes réalisées par l’extrême gauche. Depuis plusieurs jours désormais, les incursions des antifas dans la faculté sont quotidiennes et elles se poursuivent.

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La semaine dernière, les militants d’extrême gauche, véritables maîtres de la faculté, ont notamment profité d’une nuit d’occupation pour monter sur les toits et tirer des mortiers d’artifice tout en étant munis de bouteilles d'alcool. 

Les dégradations, qui sont nombreuses depuis le 10 septembre, ont atteint leur apogée cette semaine. Lundi 22 septembre, des militants d’extrême gauche, dont un ancien étudiant exclu de la faculté pour deux ans, ont imposé leur loi sur le campus en occupant un bâtiment sans en demander l’autorisation à la direction. La police a dû intervenir afin de les déloger.

Le mardi 23 septembre, le pôle étudiant a été occupé et saccagé par les mêmes antifas,  avec des placards fouillés, des cadres brisés et des tags hostiles inscrits sur les murs, tels que « Pas de keufs dans nos facs », « Facho » et « Dangers fascisation des facultés ». ainsi que des menaces de mort à l’encontre de membres de l’UNi. Ils ont dû être délogés par la police une nouvelle fois. La fermeture du campus, décidée par la présidente Carine Bernault, a entraîné la suspension des cours jusqu’au lendemain, mercredi 24 septembre.

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Cette délinquance d’extrême gauche s’inscrit à la fois dans le contexte national des mobilisations du 10 et du 18 septembre, mais elle est également liée à un contexte local. En effet, un nouveau règlement intérieur visant à renforcer la sécurité sur le site est sur le point d’être adopté, une mesure soutenue par le syndicat étudiant UNI mais combattue par l’extrême gauche, qui est directement visée.

Alors que le campus a déjà été fermé mardi, un nouveau blocage a été organisé par l’extrême gauche ce jeudi. Les cours sont donc de nouveau suspendus.

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À la faculté de Nantes, les antifas agissent comme bon leur semble. En février, ils avaient déjà saccagé le campus et même organisé des soirées, sans que cela ne provoque de réactions médiatiques ou politiques particulières. Jusqu’à quand durera ce privilège d’extrême gauche ?

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