Dans la nuit du 23 au 24 mai 2025, des actes de sabotage ont ciblé des infrastructures électriques dans les Alpes-Maritimes, provoquant une panne d’électricité affectant environ 160 000 foyers, notamment à Cannes, en plein Festival. Ces dégradations, revendiquées par des militants anarchistes, ont été suivies d’un nouvel incendie d’un transformateur à Nice le 25 mai, privant 45 000 foyers de courant.

Le 24 mai 2025, deux installations électriques ont été sabotées dans les Alpes-Maritimes et trois piliers d’un pylône à Villeneuve-Loubet ont été sciés, tandis qu’un poste haute tension a été incendié à Tanneron dans le Var, entraînant une mise hors tension par RTE pour des raisons de sécurité. Ces actes ont causé un black-out de plusieurs heures, affectant Cannes, Vallauris, et d’autres communes, bien que la cérémonie de clôture du Festival de Cannes ait été préservée grâce à un système autonome. Les feux de signalisation ont été perturbés, et une projection sur la Croisette a été interrompue.

Le lendemain, dans la nuit du 24 au 25 mai, un transformateur électrique situé boulevard Paul-Montel à Nice a été incendié, privant 45 000 foyers d’électricité à Nice, Saint-Laurent-du-Var, et Cagnes-sur-Mer.

Un communiqué publié sur le site d’extrême gauche Indymedia Nantes revendique les actions du 24 mai au nom de militants anarchistes. Les auteurs, dans un long communiqué, dénoncent toute la société moderne et le capitalisme, ainsi que le Festival de Cannes, la « French Tech », Thalès ou encore les clandestins qui meurent dans la Méditerranée... Voici un extrait :

« Ici deux bandes d’anarchistes. Nous revendiquons la responsabilité de l’attaque contre des installations électriques sur la Côte d’Azur. À la veille de la cérémonie de remise des prix du Festival de Cannes et de la soirée de gala, nous avons saboté le principal poste électrique alimentant l’agglomération de Cannes, et scié la ligne de 225 kV venant de Nice.

Cette action visait non seulement à perturber le festival, mais aussi à priver de courant les centres de recherche et les usines de Thales Alenia Space, ses dizaines de sous-traitants, les start-up de la French Tech qui s’imaginent à l’abri, l’aéroport et tous les autres établissements industriels, militaires et technologiques de la zone. »

Le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti parle d’une action potentiellement terroriste. Il s’agit d’un acte de terrorisme d’extrême gauche, donc.

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