Vendredi 23 mai, le Carnaval des Pentes, organisé par des collectifs antifascistes dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon, a quand même eu lieu et a dégénéré malgré une interdiction préfectorale préalable. Ce rassemblement, qui a attiré environ six-cents personnes, a entraîné des dégradations, des affrontements avec la police, deux interpellations et quatre verbalisations.

Malgré l’interdiction émise par la préfecture pour risque de troubles à l’ordre public, le Carnaval des Pentes s’est tenu vendredi soir dans le 4e arrondissement. Ce qui était présenté comme une fête populaire s’est transformé en cortège sauvage et violent, comme chaque année finalement. Des incidents ont éclaté alors que les manifestants souhaitaient déambuler. Des poubelles ont été incendiées, des conteneurs à verre renversés et des mortiers d’artifice tirés sur les forces de l’ordre. Des tags antifascistes ont également été relevés dans le quartier et des manifestants seraient montés sur le toit d’un lycée.

La police, présente en nombre, a utilisé du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Vers 22h, la foule s’était en grande partie dispersée, et à 23h, la préfecture a signalé deux interpellations pour « outrage et jet de projectile » ainsi que quatre verbalisations pour non-respect de l’arrêté. Les deux personnes interpellées ont écopé d’une composition pénale à l’issue de leur garde à vue, leur

Le maire de Lyon, Grégory Doucet, n’a pas commenté publiquement les débordements causés par l’extrême gauche.

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