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Un militant d’extrême gauche menace de tuer un « fasciste » si le RN gagne, des armes sont retrouvées chez lui… Il est relaxé

22/10/2025

Le 22 octobre, le tribunal judiciaire de Foix (Ariège) a relaxé un individu d’extrême gauche de 41 ans résidant à Dreuilhe. Il était poursuivi pour détention non autorisée d’armes et de munitions de catégorie B et C.

Les faits remontent au début juillet 2025, lorsque l’individu a posté sur son compte Facebook :

« Si le FN prend le pouvoir demain, je tue le premier fasciste que je trouve autour de moi »

Alertés par ce message, les gendarmes ont perquisitionné son domicile le 7 juillet et découvert un pistolet semi-automatique ancien et un fusil de chasse, entreposés dans la maison de sa grand-mère décédée - maison que le militant d’extrême gauche, bénéficiaire du RSA et alcoolique, occupe. L’accusé a expliqué avoir rédigé le message sous l’effet de l’alcool et s’est montré beaucoup moins agressif devant le tribunal que devant son clavier. Les armes, qu’il a reconnues être présentes dans la maison, n’étaient pas déclarées et appartenaient à sa grand-mère.

Le parquet a requis quatre mois de prison avec sursis probatoire de deux ans, une interdiction de port d’armes et un suivi pour problèmes d’alcool. La défense a plaidé la maladresse. Son passé judiciaire inclut cinq condamnations entre 2006 et 2016, principalement pour conduite en état d’ivresse. Néanmoins, le tribunal a prononcé la relaxe, estimant que la possession des armes ne pouvait être imputée à l’accusé, celles-ci appartenant à sa grand-mère décédée et entreposées dans la maison familiale, que le militant d’extrême gauche occupe.

Cette décision paraît relativement clémente étant donné que le militant d’extrême gauche n’a même pas été jugé pour son message, lequel contenait tout de même une menace de mort, tandis que indépendamment des réalités administratives, des armes non déclarées se trouvaient bel et bien chez l’antifa.

Les preuves du laxisme judiciaire dont bénéficie l’extrême gauche s’accumulent. En plus de cette affaire, le tribunal correctionnel d’Albi a prononcé la relaxe de trois antifas toulousains impliqués dans l’agression ultraviolente de deux identitaires.

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