En l'espace de quelques jours, de nombreux squats d'extrême gauche ont été expulsés.

À Brest, un squat a été évacué rue Robespierre, des tags hostiles au colonel Arnaud Beltrame ont été retrouvés dans lieux où six antifas vivaient en permanence. Il était occupé depuis le printemps et était utilisé pour organisé des concerts, occasionnant un nécessaire tapage nocturne.

À Caen, le squat de la Chiffo, occupé depuis novembre 2024, a été expulsé le 16 octobre. Le squat avait été ouvert après l'expulsion d'un autre squat, celui du 15 Rond Point de l'Orne. Une manifestation a immédiatement eu lieu devant le squat pour dénoncer l'expulsion et le murage des lieux. Après l'expulsion, six antifas ont été emmenés au commissariat pour des vérifications d’identité, tandis que quatre squatteurs, qui étaient des clandestins, ont ont vu deux d'entre eux recevoir une OQTF (Obligation de quitter le territoire français)

À Montreuil (93), le Ghetto, un squat situé place de la Fraternité, a également été expulsé le 16 octobre. Une manifestation a été organisée devant le conseil municipal pour dénoncer l'expulsion.

À Pantin (93), le squat de la Trotteuse, situé 61 rue Charles Nodier, ouvert depuis 2022 et accueillant 80 personnes, dont des clandestins, pourrait être expulsé sous peu. Le squat d'Al Zol (rue Candale) a pour sa part été expulsé en juillet 2025 et les squatteurs ont été hébergés dans des hôtels.

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Il y a des centaines de squats d'extrême gauche en France. Plusieurs ouvrent chaque jour, tandis que les autorités mettent bien plus de temps pour les fermer. Il est ainsi très difficile de suivre l'actualité de ces lieux illégaux. Pour plus d'informations sur les squats lisez notre livret dédié à l'extrême gauche.