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Marseille : La France insoumise accuse des membres du Parti socialiste d’avoir agressé deux de ses militants
Le député de la France insoumise (LFI) Sébastien Delogu a publié un communiqué dans lequel il accuse des membres du Parti socialiste d’avoir violenté deux colleurs de LFI dans le XVIe arrondissement de Marseille le samedi 18 janvier.
Le communiqué accuse ouvertement des « individus proches » de Sébastien et Henri Jibrayel d’avoir infligé « jusqu’à dix jours d’ITT » à l’un des deux colleurs, tandis que le second serait toujours en train d’effectuer des examens. De plus, le député affirme que l’agression, qui s’est déroulée devant l’école Saint Henri Raphaël 2, a été filmée par une caméra. Toutes les conditions seraient donc réunies afin d’établir la vérité. Sébastien et Henri Jibrayel, qualifiés de « donneurs d’ordre », étaient apparemment présents sur les lieux de l’agression.
Sébastien Jibrayel est actuellement adjoint au maire de Marseille, conseiller d’arrondissement des 15e et 16e arrondissements de Marseille, conseiller métropolitain ainsi que conseiller départemental. Il aurait ordonné ces violences avec Henri Jibrayel, son père, qui a notamment été député de 2007 à 2017 et condamné pour abus de confiance et prise illégale d’intérêts (dix mois de prison ferme en 2020).
Mise à jour du 1er avril 2025 : Mohamed A.,un des agresseurs des militants de la France insoumise est un employé municipal de la ville de Marseille. Devant le juge d’instruction, il ne l’avait pourtant pas mentionné et aurait apparemment cumulé deux emplois sans en avoir demandé l’autorisation. Cet homme semble très lié à Sébastien Jibrayel qui, lui aussi impliqué dans l’agression, est adjoint aux sports du maire de Marseille, Benoît Payan. Mohamed A., impliqué dans l’agression avec Jibrayel père et fils mais aussi Lyece Choulak (adjoint chargé de la jeunesse et de la prévention) était responsable des équipements… à la direction des sports. Cette affaire semble donc dévoiler le copinage qui prospère à la mairie de Marseille. Alors qu’il devait effectuer sa prise de poste le 1er février, Mohamed A. a finalement été licencié. Il est également le président d’une association sportive dans les quartiers nord de Marseille.
Les quatre socialistes inculpés ont été placés en garde à vue le 11 mars pour violences en réunion et placés sous contrôle judiciaire en attendant leur procès, qui aura lieu le 22 mai. En dehors de Mohamed A., les trois politiciens nient les faits, qui ont pourtant été capturés par une caméra de vidéosurveillance.