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Manon Cantin, ancienne candidate pour La France insoumise, condamnée pour des autocollants haineux envers la police

4/5/2025

Le 1er mai 2025, lors des manifestations traditionnelles de la fête du Travail à Angers, deux militantes d'extrême gauche ont été interpellés puis condamnées pour avoir collé des autocollants à caractère anti-police sur du mobilier urbain.

Les deux individus, âgés d’une trentaine d’années, ont été interpellés par les forces de l’ordre en marge de la manifestation angevine. Les autocollants incriminés portaient des messages hostiles à la police, qualifiés par les autorités de provocateurs et d’incitant à la haine. « Tous les jours, nik la BAC » et « la police tue » pouvait-on lire sur les différents autocollants. Plus encore, un autre modèle revendiquait « Angers anti-keufs » et était illustré par les visages de six policiers de la BAC angevine.

Les deux militantes ont été placées en garde à vue avant d’être présentées à la justice. Or, parmi ces deux militantes, outre un membre du syndicat d’extrême gauche solidaire, se trouve Manon Cantin, une ancienne candidate pour La France insoumise (LFI) lors des élections législatives 2017 dans la première circonscription du Maine-et-Loire.

Selon nos informations, Manon Cantin, qui travaille à la médiathèque des Ponts-de-Cé, est très proche du Réseau angevin antifasciste (Raaf). Elle déteste la police au point où, sur Facebook, elle avoue déjà avoir affronté les forces de l'ordre :

Sur Facebook, Manon Cantin avoue qu'elle affronte parfois la police.

En comparution immédiate, le tribunal correctionnel d’Angers a prononcé une condamnation pour « outrage en réunion sur personne dépositaire de l’autorité publique », infligeant aux deux prévenues cinq-cents euros de dommages et intérêts à verser aux six policiers ciblés sur un des autocollants ainsi que quatre de mois de prison avec sursis. Les deux militantes d’extrême gauche avaient avoué les faits avant d’être jugées.

Cette décision intervient dans un contexte où les manifestations du 1er mai ont souvent été marquées par des actes de vandalisme et de violences contre les forces de l’ordre, bien que l’événement angevin soit resté globalement calme cette année.

À Angers donc, l’extrême gauche ne se contente pas de taguer, elle diffuse également ses messages de haine au travers d’autocollants.

Les deux militants, qui ont reconnu les faits tout en défendant leur démarche comme une forme de protestation politique, n’ont pas fait appel de la décision à ce stade. « C’est un pratique courant de coller des stickers revendicatifs », a déclaré la militante de Solidaires, comme pour revendiquer sa haine de la police.

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