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L’extrême gauche revendique le sabotage de la plateforme chimique de Balan dans l’Ain
Dans la nuit du 5 au 6 octobre 2025, un acte de sabotage a visé l’alimentation électrique de la plateforme chimique de Balan (Ain), un site industriel de 40 hectares géré par les entreprises Kem One et SK Functional Polymer. Selon un communiqué anonyme publié le 3 novembre 2025 sur le site lundimatin, des militants ont incendié des câbles haute tension, provoquant un court-circuit et une interruption temporaire de l’approvisionnement électrique. Cet incident, non signalé dans les médias, a été revendiqué comme une action visant à interrompre la production du site, jugé comme toxique par l’extrême gauche.
La plateforme produit des poudres et des granulés de plastique à usage industriel et fête son soixantième anniversaire : l’extrême gauche tenait à nuire au site pour l’occasion, tout en affirmant dans son communiqué revendicatif une opposition radicale à l’idée même d’industrie.
En effet, le texte revendicatif, rédigé sous forme poétique et littéraire, reflète une orientation anarchiste, appelant à une « résistance diffuse et multiforme » contre l’industrialisme. Les auteurs évoquent des « maquis » pour défendre la terre, rêvant d’un monde « libéré d’états, d’usines, de pylônes », et soulignent trois piliers de leur stratégie : empêcher les nouveaux projets industriels (autoroutes, LGV, nucléaire, bassins, mines), attaquer les productions existantes par tous les moyens, et saboter les infrastructures énergétiques et logistiques.
Aucune interruption majeure de production n’a été confirmée publiquement. Le sabotage a sûrement été peu efficace, mais le communiqué sous entend que d’autres sabotages auront lieu à l’avenir.
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