
À Paris 1 Panthéon-Sorbonne, des militants d’extrême gauche frappent le personnel et bloquent la faculté
Depuis le début du mois de décembre, à la faculté Panthéon-Sorbonne, l’extrême gauche proteste activement contre la hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers et pour la Palestine. Si des blocages ont entraîné l’annulation de certains cours, cela ne semblait pas déranger la direction outre mesure. Toutefois, l’extrême gauche a cette fois-ci été un peu trop loin.
Jeudi 11 décembre, Christine Neau-Leduc, la présidente de Paris 1, a porté plainte après que des antifas ont frappé et « piétiné » du personnel de la faculté alors qu'ils cherchaient à interrompre le Conseil d'administration. Selon des informations publiées par Frontières, l’agression a eu lieu alors que les militants d’extrême gauche avaient pénétré dans la faculté en début d’après-midi.
Plus précisément, des agents de sécurité ont été pris à partie physiquement par un groupe d’individus masqués tandis que des employés administratifs ont été insultés et menacés. Christine Neau-Leduc évoque plusieurs méfaits : « Étudiants cagoulés, propos injurieux et menaces physiques à l'adresse des personnels, personnels de sécurité piétinés et frappés, vitres brisées et autres dégradations ».

La gravité des faits a conduit la présidente de l’université à faire appel aux forces de l’ordre afin de rétablir l’ordre au sein de la faculté. À l’arrivée des policiers, les militants d’extrême gauche ont obtempéré, évitant ainsi une confrontation dans l’enceinte de l’université. Seuls quelques policiers sont entrés dans les locaux afin de réaliser quelques constatations en vue des plaintes qui vont être déposées, notamment celle de la présidente.

Le mail de la présidente incrimine explicitement l’extrême gauche, et notamment la CGT, Le Poing Levé ou encore le syndicat majoritaire de la faculté, SAP1.
Ces mobilisations d’extrême gauche et les violences qui les accompagnent visent à forcer l'université à mettre fin à ses partenariats avec des universités israéliennes et à renoncer à l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants extra-européens.
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