L’observatoire des violences POLITIQUES
X
Brèves

L’extrême gauche empêche l’expulsion de roms au chemin du Moulin-des-Marais à Nantes

1/9/2025

Le 26 août 2025, la ville de Nantes a annoncé l’abandon de l’expulsion prévue pour le 28 août des Roms installés depuis 2010 sur le terrain du chemin du Moulin-des-Marais, dans le quartier Doulon. Cette décision intervient après plusieurs semaines de mobilisation et de pressions exercées sur la municipalité par l’extrême gauche.

Initialement, l’expulsion visait à libérer le site pour des projets d’aménagement urbain dans le cadre de la ZAC Doulon-Gohards. La ville avait envisagé un terrain de repli temporaire près de l’avenue des Gazons, rue des Petites Rues et rue de la Noé Garreau, mais ce projet a été abandonné en raison des conditions non réunies pour l’installation des roms, de même que la sécurité des riverains aurait été fortement compromise.

La préfecture de Loire-Atlantique a confirmé qu’aucune force publique ne serait mobilisée pour l’expulsion, laissant donc le champ libre aux roms pour poursuivre leur occupation illégale pour un certain temps, tandis que la municipalité a assuré que des solutions de relogement seraient constamment proposées.

Les roms, notamment soutenus par le collectif Roata et divers appuis d'extrême gauche, ont contesté l’ordre d’expulsion devant la justice et organisé des manifestations pour obtenir un rendez-vous avec les autorités et défendre leur occupation illégale. La pression exercée sur la mairie a conduit à cette annulation, qualifiée de victoire par les militants d’extrême gauche. La municipalité de Nantes est pourtant propriétaire du terrain occupé et avait engagé une procédure judiciaire en mai afin d’obtenir l’expulsion des roms, lesquels ont riposté en assignant eux-même la municipalité en justice, grâce à l’aide d'organisations d’extrême gauche. L’annulation de l’expulsion, pour l’heure, gèle la situation. Pourtant, l'occupation illégale du terrain du chemin du Moulin-des-Marais a démontré qu'elle générait de l'insécurité et produisait de la violence, comme le démontre cet article du Ouest France.

Le collectif Roata, dont le président est Philippe Barbo, figure dans l’annuaire des associations de la ville de Nantes et se donne pour mission depuis 2013 d’ « accompagner le projet de vie des familles migrantes roumaines de la région de Cluj installées dans la région nantaise - leur faciliter l'accès aux droits humains fondamentaux, notamment le logement, l'éducation, la santé et le travail - favoriser le "vivre ensemble" »

No items found.

Sur la même categorie

ARTICLES RÉCENTS

Ne manquez aucune de nos publications !

Votre abonnement n'a pas pu être enregistré. Veuillez réessayer.
Votre inscription a été effectué avec succès.