Le 8 septembre, jour du vote de confiance à l’Assemblée nationale ayant conduit à la chute du gouvernement de François Bayrou, des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes de France pour célébrer ce départ. Selon des sources policières, plus de 200 rassemblements étaient organisés dans toute la France, pour seulement environ 11 000 participants.

Ces événements, souvent qualifiés de « pots de départ », ont été organisés par des groupes d’extrême gauche et font office de mise en bouche avant la mobilisation nationale prévue le 10 septembre sous le slogan « Bloquons-Tout ».

À Lyon, près d’un millier de personnes se sont rassemblées place des Terreaux dans le 1er arrondissement, pour fêter l’annonce de la démission de François Bayrou. L’événement a débuté sans heurts. Cependant, une partie des participants a formé un cortège sauvage vers les pentes de la Croix-Rousse, tout en commettant des actes de vandalisme et en jetant des projectiles. Les forces de l’ordre, appuyées par les CRS, sont intervenues à plusieurs reprises avec des gaz lacrymogènes pour disperser les militants d'extrême gauche.

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Des rassemblements similaires ont été observés dans d’autres régions, comme dans le Grand-Est, où des événements « Bye Bayrou » ont eu lieu devant des mairies pour marquer la chute du gouvernement. À Rennes et Nantes, des assemblées générales ont réuni des centaines de participants pour préparer les actions du 10 septembre, tout en célébrant l’événement comme une victoire contre les politiques actuelles. Ainsi, la place Sainte-Anne a été occupée par l’extrême gauche rennaise : 

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À Marseille, des mobilisations similaires ont eu lieu : 

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Enfin, à Clermont-Ferrand, la police a utilisé du gaz lacrymogène afin de déloger les manifestants.

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Le mouvement du 10 septembre, attendu comme une journée de blocages et de perturbations, est perçu par les organisateurs comme une continuation de cette dynamique, visant à exercer une pression sur le gouvernement.

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