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Des tags antifas sur la mairie de Chemillé-en-Anjou pour protester contre la venue d’Éric Zemmour
Dans la nuit du 25 au 26 avril 2025, des tags antifascistes ont été découverts sur les murs de la mairie de Chemillé-en-Anjou, dans le Maine-et-Loire, à la veille d’un meeting d’Éric Zemmour, le président du parti Reconquête !, prévu au Théâtre Foirail. Les inscriptions, réalisées à la bombe de peinture rouge, incluaient des messages tels que « Collabo », « Zemmour = nazi » et « Mairie collabo ». Ces dégradations ont été signalées par un individu ou un groupe se présentant sous le nom d’AntiZemmour49, qui a transmis des photos à la rédaction du Ouest-France.

Selon ce groupe, la venue d’Éric Zemmour dans la commune était perçue comme un « acte de collaboration avec le fascisme ». Un appel à manifester contre le meeting avait été interdit par le préfet de Maine-et-Loire, Philippe Chopin, en raison de risques élevés de troubles à l’ordre public. Malgré cette interdiction, environ deux-cents personnes, dont certaines cagoulées, se sont rassemblées devant le théâtre le jour du meeting.
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Le maire de Chemillé-en-Anjou, Hervé Martin, a défendu le droit à la liberté d’expression tout en précisant ne pas partager les idées d’Éric Zemmour. Il a souligné que la réservation de la salle avait été effectuée à titre privé, comme pour tout autre événement. L’opposition municipale, quant à elle, avait auparavant demandé l’interdiction du meeting, dénonçant les propos de Zemmour comme une menace au « vivre ensemble ».
Malgré tout, le meeting a pu avoir lieu et a réuni environ 300 personnes.
Ce n'est pas la première attaque d'un événement organisé par Reconquête! en Anjou. En effet, en avril 2024, un meeting de Marion Maréchal, qui faisait alors campagne pour les élections européennes, avait été annulé après que des antifas ont souillé de tags le lieu qui devait l'accueillir.