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Brest : des militants d’extrême gauche dégradent le tramway et affrontent la police en marge de la gay pride
La gay pride de Brest s’est déroulée le samedi 14 juin et a rassemblé de nombreux militants d’extrême gauche. Vers 16h, alors que le cortège déambulait toujours rue de Siam, quelques individus s’arrêtent pour taguer une rame de tramway. Les images, diffusées sur les réseaux sociaux par le collectif Les Bergers du Quartier, ont été interceptées par la police qui a pu identifier l’un des fauteurs de trouble.
Ainsi, à l’issue de la manifestation LGBT, le tagueur d’extrême gauche, qui se nomme Mickaël G., a été interpellé. L'individu est bien connu de la justice : il est déjà oréolé de quatre mentions dans son casier judiciaire, il était d’ailleurs sous bracelet électronique pendant qu’il commettait ses méfaits ! Il a été condamné pour des faits de violence, de vol et d’outrage.
Toutefois, l’interpellation ne s’est pas déroulée dans le calme. Une vingtaine de militants d’extrême gauche a tenté d’empêcher l’interpellation de Michaël G. en caillassant les forces de l’ordre et en utilisant leurs canettes de bière comme projectiles. Les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour se dégager et placer le délinquant en garde à vue.
Les militants d’extrême gauche n’avaient cependant pas dit leur dernier mot : une soixante d’entre eux a décidé de mettre la pression à la police en se rendant au commissariat qui détenait leur camarade multirécidiviste afin d’exiger sa libération. Une fois encore, ces militants d’extrême gauche, attroupés devant le commissariat, ont provoqué des débordements qui ont nécessité l’utilisation de gaz lacrymogène par les policiers afin de les disperser. Un antifa un peu trop véhément a été interpellé à l’occasion.