
À Toul, un collectif d’extrême gauche milite pour déboulonner la statue du général Bigeard
Depuis l’installation de la statue du général Marcel Bigeard à Toul (Meurthe-et-Moselle) en octobre 2024, un collectif opposé à ce monument organise des rassemblements mensuels tous les 24 du mois pour en demander le retrait. Ces manifestations organisées par des militants d’extrême gauche visent à dénoncer ce qu’ils considèrent comme un symbole de violence coloniale, de racisme et de torture.
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Le collectif « Histoire et mémoire dans le respect des droits humains », qui s’inscrit dans une campagne intitulée « Décolonisons les imaginaires ! Pas de statue de Bigeard à Toul », argue que le général Bigeard, bien que membre de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, est associé à la défense de la torture lors de la guerre d’Algérie. Les militants font référence à des figures antifrançaises comme Frantz Fanon pour contextualiser leur opposition, reliant cette lutte à des enjeux plus larges de rejet de l’exploitation et de la domination humaine. Des rassemblements durant l’été et, en plus de ces manifestations où l’Histoire de France est « déconstruite », le collectif a saisi le tribunal administratif de Nancy le 24 juin 2025 pour obtenir le retrait de la statue, invoquant une atteinte à l’ordre public et à la neutralité du service public.
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Le collectif « Histoire et mémoire dans le respect des droits humains », notamment soutenu par la Ligue des droits de l'Homme, aura au moins eu le mérite de faire découvrir cette statue à la France entière.
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