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Paris : des militants d'extrême gauche agressent des militantes du collectif Némésis et des journalistes de Valeurs Actuelles
Le mardi 27 mai, des militantes du collectif Némésis et des journalistes du média Valeurs Actuelles ont été agressés place de la République à Paris, en marge d’une manifestation pro-immigration contre les Obligations de quitter le territoire français (OQTF).
Des militantes du collectif Némésis, un groupe identitaire se revendiquant féministe, se sont rendues à la manifestation pour dénoncer pacifiquement le discours de l'extrême gauche, qu'elles considèrent comme dangereux pour les femmes françaises. Elles ont ainsi déployé des pancartes critiquant les OQTF non appliquées, tout en étant accompagnées de journalistes de Valeurs Actuelles couvrant l’événement.
Rapidement, des heurts ont éclaté. Le collectif Némésis rapporte que ses militantes ont été violemment prises à partie, recevant insultes et coups de la part de manifestants. Les journalistes de Valeurs actuelles ont également été pourchassés, frappés et les militants d'extrême gauche ont tenté de voler leur matériel.
Parmi les agresseurs se trouvait un certain Jean-Baptiste P., déjà connu pour avoir agressé le journaliste Georges Jordi.
Selon nos informations, le militant d’extrême gauche interpellé après l'agression est Nathan Colin Aronovicz, un doctorant à Assas âgé de trente-quatre ans. Il se trouve au centre de la photo ci-dessous.
Selon le collectif Némésis, des professeurs du lycée Voltaire figuraient parmi les agresseurs, tandis que certains portaient le t-shirt du collectif des jeunes de Belleville, qui est à l'origine de la manifestation. Alice Cordier, présidente de Némésis, a annoncé des dépôts de plaintes pour agression, affirmant que plusieurs victimes s’étaient rendues à l’hôpital et au commissariat.
Comme L'Observatoire l'affirmait dans son enquête sur la mobilisation des antifas contre le C9M parue le même jour que cette agression, un journaliste d'extrême gauche est en parfaite sécurité dans une manifestation d'extrême droite. Au contraire, un journaliste de droite ne sera jamais en sécurité dans une manifestation d'extrême gauche.