
Nouvelle arrestation d'un antifa toulousain pour des agressions violentes
Le 3 juin, un militant de l’Offensive Révolutionnaire Antifasciste (ORA), un groupuscule antifasciste toulousain, a été interpellé en région parisienne et placé en détention pour sa participation présumée à deux agressions violentes à Toulouse. Ce coup de filet s’inscrit dans la continuité d’une enquête visant l’ORA, qui a revendiqué une série d’attaques ciblées contre des personnes soupçonnées d'être liées à l’extrême droite.
L'ORA, un groupuscule formé en 2023, s'est spécialisé dans les guet-apens contre les militants de droite à Toulouse. Les victimes, souvent identifiées en marge de soirées festives, étaient suivies puis lynchées par le groupe antifa, qui revendiquait ensuite ses exploits sur le canal Telegram Antifa Squads.
Voici par exemple une de leurs agressions, datée de mars 2024 et revendiquées sur Antifa Squads :
L'Observatoire a déjà énuméré un certain nombre d'agressions dans l'article qui relatait le premier coup de filet de la police à l'encontre du groupuscule antifa en mai 2024. A cette occasion, cinq membres de l’ORA avaient été interpellés et mis en examen pour violences aggravées, association de malfaiteurs et trafic de stupéfiants. Il s'agissait de Olivier G., trente-huit ans (et impliqué dans une affaire d’agression sexuelle), Julian G., vingt-deux ans, fan de « pantalon de style militaire orné de slogans « anti-Zemmour », « FN au feu », « Anti-Fa » » comme le décrit Valeurs Actuelles, Émile P., vingt ans, qui a reconnu sa participation aux agressions, mais aussi le couple Tom Têtard et Marina Ruiz, chez qui les policiers ont retrouvé durant la perquisition 20 kg de drogue, des milliers d'euros en liquide, les armes utilisées durant les agressions ou encore les vêtements récupérés comme trophées lors de ces agressions. Ces deux antifas-dealers étaient déjà connus des services de police, le premier pour ses nombreuses agressions tandis que la seconde est friande du black bloc et a déjà dégradé une voiture de police devant les policiers eux-mêmes. Loin d'être délaissés par leurs camarades, les antifas manifestaient le 22 avril dernier devant le Palais de Justice de Toulouse afin d'exiger leur libération, malgré leurs agressions.

Un sixième antifa de l'ORA a donc été interpellé pour son rôle joué dans les différentes agressions de personnes isolées. Âgé de vingt-trois ans, il a préféré gardé le silence durant sa garde à vue et a été placé en détention provisoire en attendant son procès. Durant l'une des deux agressions dans lesquelles il est impliqué, il aurait même terminé au sol, ne s'attendant pas à ce que sa victime se défende aussi bien.