À la fin du mois de juillet, la mairie annexe de Chantenay, située à Nantes (Loire-Atlantique), a été la cible d’un acte de vandalisme revendiqué par des militants d’extrême gauche opposés aux centres de rétention administrative (CRA), aux prisons et à toute politique migratoire répressive.

Selon le communiqué de revendication publié sur Indymedia, des tags, notamment « Feu aux CRA » et « Crève la taule », ont été réalisés sur la façade de l’édifice, tandis que des vitres ont été brisées à coups de marteau.

La mairie annexe de Chantenay, qui abrite des services municipaux, a été choisie comme cible car elle représente l’État.

Dans leur communiqué revendicatif, les anarchistes affirment que « Traqués par les institutions de l’Etat que ce soit par la CAF,  France Travail les contrôleurs ou les flics les sans papiers sont des indérisables bien utile pour les patrons qui peuvent les exploiter contre pas grand chose (voir rien du tout) la menace d’une expulsion planant constamment au dessus de leurs têtes, ils sont considérés comme jetable et indésirable que ce soit par la droite ou la gauche qui ne cherche qu’à accentuer leur exploitation et à toujours plus faciliter leur expulsions. » (sic.)

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En du communiqué relayé par l'extrême gauche, cette information n'a circulé dans aucun média.