Sept militants d’extrême gauche ont été interpellés en région parisienne alors qu’ils projetaient de perturber l’espace aérien du Salon du Bourget à l’aide de ballons gonflés à l’hélium. Une opération risquée, visant à dénoncer la présence d’Israël, qui aurait pu mettre en péril la sécurité des vols.

Une tentative de sabotage irresponsable

Les forces de l’ordre ont évité de justesse une action potentiellement dangereuse pour la sécurité aérienne. Vendredi et samedi, sept militants d’extrême gauche, déjà fichés S, ont été placés en garde à vue. Ils sont soupçonnés d’avoir planifié une perturbation volontaire du Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, l’un des plus importants au monde.

Leur méthode : libérer dans le ciel une multitude de ballons gonflés à l’hélium pour interférer avec les démonstrations aériennes. Une action qui aurait pu provoquer de graves incidents, voire mettre des pilotes en danger en les empêchant de décoller mais également d’atterrir. Ce type de comportement montre à quel point l’extrême gauche est prête à franchir des lignes rouges au nom de sa cause.

Cibler un événement d’envergure mondiale

Selon les services de renseignement, les militants auraient même envisagé de perturber l’atterrissage de l’avion présidentiel d’Emmanuel Macron, prévu vendredi. Le chef de l’État devait revenir du G7 au Canada à bord d’un avion militaire. L’opération, planifiée en amont, visait clairement à faire un coup d’éclat médiatique, sans aucun égard pour les conséquences en matière de sécurité.

Grâce à une opération rapide basée sur des renseignements de la DRPP, six interpellations ont eu lieu vendredi à l’aube, et une septième samedi matin à Bobigny, dans un « village anti-guerre » où se regroupaient diverses organisations d’extrême gauche.

Des profils militants radicaux bien identifiés

Les individus arrêtés sont loin d’être des novices. Tous sont fichés S, certains très actifs dans les milieux écologistes radicaux, les mouvements autonomes, et les campagnes pro-palestiniennes les plus virulentes. Plusieurs d’entre eux ont déjà été impliqués dans des actions violentes.

Le groupe serait notamment lié aux Soulèvements de la Terre. Leur obsession : dénoncer la militarisation, les ventes d’armes, et la politique étrangère de la France, par tous les moyens — y compris ceux mettant en danger des vies humaines.

‍